Qui n’a pas encore dégusté la tête de veau sauce gribiche de Gérard Sénélar commet une faute. Une faute de goût, dans tous les sens du terme.

Qui n’a pas encore dégusté la tête de veau sauce gribiche de Gérard Sénélar commet une faute. Une faute de goût, dans tous les sens du terme.
Mais ce rire, quel bonheur… Entendre parler, et rire comme une ponctuation de phrase Muriel Chaussinand, est une bénédiction qui suffit en soi à épingler son petit Café des Postes dans notre liste des bouchons les plus accueillants.
On y entre comme dans un temple. Avec déférence. Parce que le Café des Fédérations, tout de même, c’est un peu le Bocuse des bouchons, son nom a fait le tour du globe.
Le Café des Artisans c’est le Bouchon de Muriel. Et Muriel Ferrari c’est Muriel. Souvent elle passe, elle enchante même, mais parfois elle casse, les casse-pieds surtout.
Mais que vient donc faire un bistrot – appellation revendiquée par les propriétaires – dans notre liste ? Pourquoi pas, simplement, « Bouchon Jaillet » du nom de ses deux capitaines, Didier et Batiste Jaillet ?
C’est l’histoire d’un petit bistrot de quartier, café, bar, restaurant, idéalement situé sur la charmante place Gailleton, qui a doucement gagné sur le front ses galons de bouchon lyonnais.
On se rend chez Abel comme on se rend à l’office. A l’office religieux bien sûr, pas dans la pièce qui jouxtait la cuisine des grandes maisons et qui porte comme un clin d’œil le même nom.
Attention, Institution. Qui ne connaît pas la famille Giraud et leur si attachante maison de la petite rue Larrivé, derrière la Mutualité, ne peut se vanter d’être Lyonnais.
Lyon People consacre son magazine du mois d’octobre à l’histoire truculente des bouchons lyonnais regroupés au sein des deux associations habilitées
Antoine Robin s’est lancé dans la confection de tabliers afin de soutenir les patrons de bouchon et les restaurateurs.