Photos © Fabrice Schiff
Par Marc Polisson
Emue aux larmes. La présidente de l’agence Communiquez a reçu les insignes de chevalier dans l’Ordre National du Mérite, des mains d’Eric Brassart, directeur général de la Société d’Equipement du Rhône et de Lyon.
« Le cocktail se mérite ! » gronde Georges Képénékian, en préambule aux discours, litanie bienveillante et obligatoire associée à toute remise de décoration. Dans les salons rouges de l’Hôtel de Ville, l’assistance, en mode petit comité dissipé, obtempère. Le premier adjoint qui remplace Gérard Collomb – retenu aux 25 ans d’Interpol – a pour mission d’accueillir Florence et ses invités. Mais sa proximité avec l’impétrante est prégnante et c’est un délicieux discours de parrain qu’il prononce, laissant Eric Brassart sans voix… ou presque. Evoquant son énergie communicative, ses aventures (entrepreneuriales et autres…), son engagement politique et associatif. « Tu aimes cette ville et tous ses marqueurs, la culture, la gastronomie… » Et l’urologue de se faire psychologue, poussant plus loin son avantage dans l’intimité d’une Florence retranchée derrière ses lunettes mouche pour masquer son émotion. « Cette décoration sera l’occasion de faire le point sur toi-même, de rebondir et de nous surprendre » conclut-il en passant le témoin au DG de la SERL.
Charge à ce dernier de pointer le parcours de ce « beau bébé » dont le papa était directeur de l’Opéra de Lyon, et qui fut en son temps, la benjamine du conseil municipal de Caluire et de la Courly. Nommée consul des Seychelles en 1996, Florence et son époux Georges ont fait descendre l’art contemporain dans les parkings souterrains de Lyon Parc Auto, propulsé leur agence vers les sommets avant de rejoindre le giron de GL events. S’attachant à se distinguer à tout prix de ses consœurs, déjouant à merveille les complots d’alcôve, dont elle maitrise les codes et les secrets. La patronne de l’agence Communiquez, dont le caractère impétueux n’est pas sans rappeler celui d’Anna Wintour, la redoutable rédactrice en chef de l’édition américaine du magazine Vogue, est devenue au fil des ans une icône de la com’ lyonnaise. Pas du genre à se laisser déboussoler ou à craquer devant le premier compliment venu. Et pourtant… entre fous rires et larmes, celle qui se décrit comme « inconsolable et gaie »* , « follement éprise de liberté », a fendu l’armure ce soir-là devant sa famille et ses amis. Allégro, chère Flo !
*L’expression est de Jean d’Ormesson
La projection diapos, c’est maintenant !
Hôtel de Ville de Lyon
Vendredi 29 novembre 2014
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