Seul le Virage Nord a été à la hauteur de l’évènement – Photos © MP
Par Franck Girardet
Triste fin pour le dernier match de championnat de l’Olympique Lyonnais à Gerland. Une défaite, une de plus. Toujours les mêmes maux (ou mots au choix). Décidément, ces individualités (parler d’équipe est illusoire quand on regarde l’OL cette année) ont du mal à intégrer certaines notions comme le don de soi, la solidarité, ou encore la fierté.
A l’image d’un Lacazette certes sans réussite mais qui a tendance à oublier que le football se joue à 11. Notion qu’a totalement intégrée l’équipe d’Angers qui a exploité deux corners pour planter deux buts par N’Doye qui a mis à mal Kone sur chaque coup de pied arrêté. La question de l’avenir d’Hubert Fournier se pose clairement. Sa responsabilité est certes engagée à travers ses choix ou peut-être plus basiquement la confiance aveugle faite à la jeune classe lyonnaise qui, à défaut d’écarter la nouvelle concurrence par ses prestations sur le terrain, l’a probablement fait en refusant d’intégrer celle-ci.
Ce n’est pas un entraîneur qu’il faut à Jean-Michel Aulas mais plutôt Pascal le grand frère. En tous cas, l’absence d’Hubert Fournier a été remarquée lors de la réception d’après match à l’hôtel de ville. Il était le seul absent du staff alors que l’idole de Gerland que tout le monde aimerait lui voir comme potentiel successeur était bien présent : Juninho. Le rideau tombe sur Gerland de manière amère. Seul le Virage Nord aura été à la hauteur des festivités notamment en honorant la présence de 120 anciens joueurs qui ont su, eux, leur donner du bonheur et porter fièrement leurs couleurs.
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