Texte : Marco Polisson – L’heure est grave pour le « secteur immobilier ». Et derrière ce vocable anonyme se cachent des particuliers et des professionnels qui se retrouvent dans des situations financières difficiles. Ils sont agents immobiliers, notaires, artisans, publicitaires, architectes, ou travaillent pour des promoteurs qui n’arrivent plus à écouler leur stock.
Pour ma part, je pense à Franck, un ami très proche, courtier en crédits immobiliers depuis une dizaine d’années et dont la société de courtage a été contrainte de fermer ses portes à la fin de l’année. A 45 ans, il a dû se réinventer une nouvelle vie professionnelle après avoir gagné l’équivalent d’un SMIC mensuel sur le dernier exercice. Derrière cette crise nationale inaudible d’Emmanuel Macron et de ses ministres, vous entendrez toujours parler de deux facteurs : la hausse des taux et la frilosité des banques.
Mais c’est loin d’être complet, surtout à Lyon, où la crise est consciemment aggravée par les exécutifs écologistes de la mairie centrale et de la Métropole avec l’encadrement des loyers, mais pas que. Une situation dénoncée par les professionnels de l’immobilier : « C’est avec une profonde colère que l’UNPI 69, l’UNIS Lyon Rhône, la FNAIM du Rhône et le SNPI constatent que la Métropole de Lyon, malgré leurs nombreuses mises en garde, poursuit sa politique d’encadrement des loyers.
Pavé de bonnes intentions, le programme écologiste de 2020 s’est révélé être une catastrophe – Photo DR
Pour la deuxième année, un arrêté préfectoral relatif à la fixation des loyers de référence, des loyers de référence majorés et des loyers de référence minorés dans les communes de Lyon et de Villeurbanne a été pris. » Nous annoncions dès juin 2020, sur cette antenne, quelques jours avant le second tour de l’élection municipale que la mise en place de cette mesure conduirait le secteur immobilier à la catastrophe… C’est fait !
Selon la FNAIM du Rhône, 9000 logements sont sortis du marché depuis le blocage des loyers.
Car cet « encadrement » qui a totalement déstabilisé et asséché le marché locatif a été mis en place de la manière la plus floue possible (les rues concernées ne sont pas bornées) et ne tient pas compte des lourds travaux de rénovation énergétique engagés par des propriétaires. Qui sont contraints de sortir du marché leurs appartements non rénovés, aggravant ainsi la crise du logement.
Nous vous parlions également en septembre de ces petits investisseurs qui ne parviennent plus à rembourser le prêt de leur appartement locatif depuis la baisse du loyer imposé par les écologistes : je pense notamment à Bérangère. Le montant du loyer est désormais inférieur à sa mensualité bancaire. Elle va être contraindre de revendre, mais les acheteurs – faute de prêts – ne sont plus au rendez-vous.
Les investisseurs non plus, surtout à Lyon, du fait de l’encadrement des loyers et de l’IFI, mais aussi à cause de l’insécurité galopante et de l’impossibilité de circuler dans des conditions acceptables. Sans oublier le coût des parkings, l’arrivée des voitures mouchardes LAPI et la discrimination au stationnement, nouvelle lubie écologiste. La suppression de la seconde vignette a également fait fuir de nombreuses familles du centre-ville de Lyon.
Bérangère, Franck… voilà des exemples concrets de victimes du dogmatisme écolo.
Nous sommes heureux de ne plus être seuls à dénoncer, depuis 2020, cette « absurdie ». « Témoins des effets pervers de cette politique d’encadrement des loyers, Sylvain Grataloup, Président de l’UNPI 69, Patrick Lozano, Président de l’UNIS Lyon Rhône, Pascal Pancrazio, Président de la FNAIM du Rhône et Alain Dufoux, Président du SNPI, s’interrogent : « Comment est-il possible que la Métropole de Lyon maintienne un tel système techniquement erroné et dont l’inefficacité à l’aune d’une justice sociale que les bailleurs privés est avérée ? ».
Bravo pour cet article parfaitement objectif, alimenté par des sources totalement impartiales. Quelle extraordinaire leçon de journalisme, on en prend plein les mirettes.
Oublier que le secteur mentionné sort de 10 ans de profits records, que n’importe quel vendeur de savon s’est rêvé agent immobilier tant ce secteur hors-sol s’est gavé de plus value sans fondements, qu’une génération complète ne peut entrevoir la propriété de son logement sans hériter grassement d’une des deux générations précédentes….
Regarder la crise que traverse le secteur à l’échelle nationale par la lorgnette médiocre d’un dispositif local, vous en sortez grandis, bravo, quelle prestance.
Dites-donc M. Polisson, il va peut-être falloir trouver d’autres sujets d’articles, parce que là ça commence vraiment à se voir que vous n’aimez pas les écolos ! Qu’est ce qui vous est arrivé ? Une amende salée ? Une peine de coeur ? Vous savez y a des gens qui peuvent vous venir en aide.
plante des arbres et vit dehors c’est le retour a la nature = pas de pollution Voilà le futur..?
les Khmers verts ont encore frappes
n’oublions pas qu’ils ont été élus démocratiquement les seuls responsables sont les lyonnais
les français sont toujours en train de se plaindre, mais lorsqu’ils doivent prendre leur responsabilités par le vote ils recommence inlassablement les mêmes erreurs
ils veulent le changement mais sans le changement.
Mon appartement lyonnais est à vendre depuis un bon moment. Nous avons eu enfin une offre d’achat que nous avons acceptée mais… les acquéreurs se sont retractes. Motif: la ville est sale ! Alors monsieur Doucet, les pistes velo c’est bien mais en tant que maire vous avez aussi en charge (et la responsabilité) de la propreté de ville et la sécurité de vos administrés.
plébiscitons les escrolos, reprenons en encore pour 6 ans, bannissons ces p… d’automobiles, les bouffeurs de barbaque, revenons au moyen-âge ou plutôt anéantissons la race humaine, sauf les vers (pardon, les verts).
Franck va continuer sa spécialité de tirer la langue .mdr
Les écolos sont des gens malfaisants, malhonnêtes intellectuellement et, surtout, d’une jalousie maladive aux motifs totalement incohérents !
Ahlàla ces écologistes, ils nous empêchent de nous en mettre plein les poches ! À quoi bon être riche ?
C’est qui un riche? C’est quelqu’un qui gagne plus que moi!
les pauvre que c’est triste
Il serait temps de se rappeler du vieux dicton : « Quand le bâtiment va, tout va ! » Car dans cette liste de gens touchés, il y a aussi, notamment, les artisans ! Et oui, si on a un peu d’argent, sans être « riche » on veut bien acheter, rénover, louer à condition que cela rapporte un minimum pour donner envie de se lancer dans TOUS les tracas que cela implique !!!
Entre les excès d’hier et les loyers ridicules d’aujourd’hui, il y a peut-être un juste milieu ?