Texte : Fanny Suteau – Baba la Grenouille, anciennement Cuisine du Sud, est arrivé aux Halles Paul Bocuse il y a 21 ans. Célèbre pour ses savoureux amphibiens à la persillade, le restaurant promet à ses clients une expérience culinaire inoubliable.

C’est la seule enseigne des Halles à cuisiner cette spécialité. Aux abords du restaurant, une fine odeur de persillade plane dans les airs. Fondé par Thomas Vedrine, Baba la Grenouille concocte toutes sortes de plats, à apprécier sur place ou à emporter. Toute la semaine, les clients peuvent déguster des grenouilles, mais aussi des salades, des tartares, de la paella et du couscous.

« La semaine, notre gamme est élargie. Le week-end, on propose exclusivement nos spécialités : la grenouille, les bréchets de poulet et les supions et tout est cuisiné à la persillade », explique la femme du responsable, Adeline Donzelot. En France, la grenouille est une espèce protégée et ne peut plus être achetée. Le restaurant fait donc venir ses amphibiens directement de Turquie.

À l’approche des fêtes de fin d’année, le commerce va également développer le « traiteur spécial Noël ». Les clients pourront notamment commander du foie gras de canard maison, à l’assiette ou en ballotin de 150 grammes, mais aussi du saumon fumé et le délicieux gratin dauphinois de Baba, qui remporte « un véritable succès ». L’équipe, composée de 7 personnes, cuisine en moyenne 100 kilos de grenouilles par jour les week-end.

SA SPECIALITE

La grenouille sauvage rana esculanda est le best-seller de la maison. Il s’agit de la même variété que la grenouille de la Dombes. Cuite en moins de 5 minutes, cette spécialité est cuisinée à la poêle avec une persillade gourmande. Pour l’apéritif à la maison, la babateam recommande à ses clients de commander 6 pièces par personne. Comme plat principal, il est conseillé de prendre une douzaine de pièces par personne, soit environ 250 grammes. Les grenouilles sont à réchauffer à feu très doux, avec du beurre et un filet de citron et s’accompagnent idéalement d’un gratin dauphinois. Il ne reste plus qu’à déguster !