Texte : Fanny Suteau – Dans les années 60, René Besson, alias Bobosse, a créé une charcuterie dont les fondements étaient la qualité des produits et la convivialité. Des bouchons lyonnais aux grandes tables parisiennes, la maison s’est rapidement fait un nom.
Véritable success-story, la charcuterie Bobosse s’est implantée aux Halles Paul Bocuse en 2004. Il y a 3 ans, Pierre Couturier et Bruno Delattre ont repris l’affaire. « Ce qui nous anime, c’est le travail artisanal, tout est fait à la main », confie Pierre Couturier. La charcuterie travaille désormais avec plus de 1000 restaurateurs dans toute la France et se compose de près de 140 références de produits.
Le commerce a construit sa renommée sur son andouillette à la fraise de veau tirée à la ficelle. La charcuterie propose également un large choix de saucissons à cuire (pistache, morilles, fumé, figue châtaigne, truffé), mais aussi des boudins, des quenelles, des terrines et des caillettes. La plupart des produits sont de saison. Bobosse confectionne également le sabodet braisé au Beaujolais.
« C’est typiquement lyonnais, on est une des rares maisons à en faire », indique Pierre Couturier. Ce saucisson doit cuire pendant trois heures environ pour qu’il soit fondant en bouche. La charcuterie Bobosse, c’est un savoir-faire unique et historique, de génération en génération et les deux responsables ont à cœur de perpétuer l’excellence de la maison.
SA SPECIALITE
Outre la célèbre andouillette de la charcuterie Bobosse, le boudin blanc de la maison a rapidement su trouver sa place. La recette est unique : « il y a évidemment du lait et de la gorge de porc, mais il y a principalement du blanc de volaille », confie Pierre Couturier. Boudin blanc truffé ou boudin blanc au foie gras, il remporte un véritable succès au moment des fêtes. Le responsable conseille de l’accompagner d’une purée ou de découper le boudin en petites rondelles et le déguster avec une salade fraîche, pour un plat « agréable et équilibré ». Et pour sublimer son goût, Pierre recommande de le savourer avec un cru du Beaujolais, comme le côte-de-Brouilly.
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