Texte : Marco Polisson – Le décès du roi des nuits lyonnaises annoncé sur notre antenne a été repris 8 jours plus tard par le quotidien du groupe EBRA.

Le Progrès a beau se targuer d’employer 400 journalistes et correspondants, il n’est pas à une contrefaçon près. On sait pourtant le quotidien soucieux de la protection de ses informations exclusives, mais très régulièrement il bafoue allègrement les règles de déontologie de la profession.

D’un côté, il sermonne Lyon Mag ou la télé locale, de l’autre il pompe en toute impunité les infos de notre site internet. 

Dernier exemple en date avec un article copié collé relatant la disparition de Camel Boutarfa, relatée par Lyon People, le 31 juillet 2024. Sous la plume de Gisèle Lombard – coutumière du fait – l’entrefilet nécrologique publié le 8 août démarre par cette phase un tantinet gênée : « Le Progrès a appris le décès le 19 juillet dernier de Camel Boutarfa à l’âge de 74 ans… »

Déontologiquement, il aurait été juste de commencer ainsi : « Le Progrès à appris dans Lyon People, le décès de Camel Boutarfa.. .etc. ». Bien qu’il ait annoncé avoir signé, le 2 juin 2024, la charte pour la traçabilité de l’information, le quotidien la piétine allègrement. Il s’est pourtant engagé « à respecter et nommer la source de toute information dont il n’est pas à l’origine ».

Mais le plus comique dans cette affaire, est le fait de publier cet article photocopié avec pour illustration la photo d’un autre personnage à la place de Camel Boutarfa… Ce qui en dit long sur la proximité qu’entretiennent certains journalistes du Progrès avec les acteurs de la ville de Lyon, élus écologistes mis à part…