Texte : Morgan Couturier – On ne souhaiterait à personne de voir ces larges épaules et ce regard parfois sombre, s’irriter face à soi. Derrière son micro et un studio qu’il anime « « presque tous les soirs sur Youtube », Bassem Braiki a de quoi impressionner, sa voix grave ajoutant un peu de poids à cette sensation. Et pourtant, dans la solitude de sa pièce, le Youtubeur a trouvé son public.
Une large communauté, prête à l’écouter plusieurs heures durant, débattant avec lui, au fil des sujets d’actualité et des faits de société. Une sorte de radio libre, sur laquelle le Lyonnais n’a pas sa langue dans sa poche. Et quelques avis bien tranchés. Là est la clé de son succès.
Sur sa chaîne comme dans ses vidéos diffusées sur ses autres réseaux, Bassem Braiki se donne peu de limites. Quitte à aborder des sujets chauds, tels que l’arrestation de Mohamed Amra, la légalisation du cannabis, le conflit russo-ukrainien ou le langage des jeunes de banlieue.
Bingo ! Chaque vidéo enregistre des milliers de vues, ses chats s’enflamment et les auditeurs ne cessent de le contacter. Le tout, pour près de 1000 vidéos, enregistrées en cinq ans d’exercice. Entre temps, le succès l’a évidemment incité à se professionnaliser. À gagner en qualité. Finies les premiers posts, filmés au portable, Bassem Braiki s’est donné les moyens de réussir. D’être crédible aussi, dans la réalisation de son contenu. Bien sûr, ses paroles n’engagent que lui. Libre à chacun d’oser les contester.
Instagram : 110k abonnés
Youtube : 462k abonnés
Tiktok : 113k abonnés
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