Texte : Morgan Couturier – À un an des prochaines élections, la course à la présidence de la Métropole de Lyon est déjà lancée. Pour tenter d’arracher le siège de l’écologiste Bruno Bernard, les Républicains du Rhône ont fait leur choix : Véronique Sarselli sera leur chef de file.

Véronique Sarselli ou Sébastien Michel ? Sébastien ou Véronique ? Telle était l’offre LR après le retrait de Gilles Gascon, maire de Saint-Priest. Depuis le 27 janvier dernier et l’officialisation de leurs candidatures, le camp républicain, comme les opposants de Bruno Bernard, attendaient patiemment le profil du candidat de la droite et du centre.

Et même si 2026 est encore loin, « l’alternative crédible et ambitieuse », souhaitée par les LR se devait de porter un nom. Et donc de concentrer la campagne sur une seule personne, alors qu’une potentielle guerre des égos, laissait poindre une cacophonie des candidatures. Il n’en sera rien.

Sébastien Michel remercié pour « son engagement »

À l’issue du scrutin organisé par la famille politique de Jérémie Breaud, Alexandre Portier ou Pierre Oliver, c’est donc Véronique Sarselli, maire de Sainte-Foy-lès-Lyon, qui est choisie pour incarner « le rassemblement et la dynamique de notre famille politique, avec la volonté de fédérer autour d’un projet solide », dixit les Républicains.

Véronique Sarselli a obtenu 30 voix contre 22 pour Sébastien Michel, dont les vœux pour 2025 avaient démontré une farouche volonté de se mêler à la bataille. « On verra le rôle qui sera le mien », avait-il néanmoins signifié, preuve que la droite se doit d’être soudée derrière sa cheffe de file, pour arriver à déloger les Verts.

« Dès aujourd’hui, notre mobilisation se poursuit pour proposer aux habitants de la Métropole, un projet ambitieux, pragmatique et à la hauteur des défis de notre territoire », promet la famille LR. À la clé, un changement, que beaucoup se prennent à imaginer.