Texte : Marco Polisson – « Comment sortir Doucet et ses Verts ? » La question nous est posée dix fois par jour. Et fait doucement rigoler les conseillers de l’éphé(maire) de Lyon.
Alors que les Lyonnais s’impatientent… les oppositions s’organisent pour partir à la reconquête de Lyon et du Grand Lyon. A petit pas, pour le moment. La sociologie de l’ancienne capitale des Gaules a tellement changé que la mission s’avère compliquée. De David Kimelfeld à Pierre Oliver, tout le monde réfléchit à la nécessité – ou non – de s’unir dès le premier tour pour engager les électeurs dans une dynamique favorable.
Premier artisan de cette volonté d’union, Emmanuel Hamelin a décidé de mettre fin à sa retraite politique face au chaos créé par les écologistes et leurs alliés d’extrême gauche. A 66 ans, celui qui fut député UMP de la 2ème circonscription du Rhône (2002-2007) a en effet décidé de repartir au combat : il a le profil idéal pour fédérer le centre gauche avec le centre droit, la société civile (emmenée par Christophe Marguin) et la droite.
Un front uni contre les écologistes ?
Délégué départemental du parti Horizons – où l’a rejoint Pascal Blache, maire de Lyon 6 -, il a déjà réuni le bloc central avec Sarah Peillon (Renaissance), François-Xavier Penicaud (MODEM) et Bernard Fialaire (Parti Radical). Même s’il est connu et apprécié du microcosme, Emmanuel Hamelin doit néanmoins combler son déficit de notoriété auprès du grand public. Pour ce faire, il devrait pouvoir compter sur ses appuis au sein de certains médias lyonnais.
Seconde mission : prendre son bâton de pèlerin pour convaincre David Kimelfeld + Georges Képénékian ainsi que Béatrice de Montille (qui est déjà partie en campagne) + Pierre Olivier, en meeting ce soir au Dock Circus. « On pense qu’on peut y arriver car sur les grandes thématiques locales, on a des idées, des ambitions communes. On pourra s’entendre malgré nos différences au niveau national », a-t-il récemment déclaré chez nos confrères de Lyon Mag.
In ou out ? A droite, certains stratèges s’interrogent sur la circonférence de l’alliance et notamment sur la place des 2 K. Les collombistes historiques comme Roland Bernard et Yann Cucherat sont, eux, dans une dynamique d’union très large, il convient donc de tirer un trait sur 2020 pour repartir avec un nouvel état d’esprit et des balles neuves. Il n’existe aucune autre alternative pour sauver Lyon.
Gare à ceux qui, par vanité ou rancœur, feront perdre le camp de l’alternance en 2026…
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