Texte : Morgan Couturier – Alors que la traditionnelle Fête des Lumières reste sur plusieurs éditions décevantes, le millésime 2023 semble parti pour suivre la tendance. Avant même ses débuts, le 7 décembre prochain, les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration se plaignent, déjà, d’avoir été exclus des réunions de préparation. Une vraie problématique pour l’UMIH du Rhône, laquelle appréhende cet évènement « essentiel pour la survie » des restaurateurs.
On se gardera bien de s’approprier ces mots, mais à en croire certains écrits, « le génie serait une forme de magie ». Faut-il alors voir dans cette concomitance, une justification de la « décroissance », de la Fête des Lumières, pour reprendre un terme utilisé par le directeur de l’événement, Julien Pavillard, directeur des événements à la… Ville de Lyon ? L’édition 2023 le dira.
Il n’empêche, à moins d’un mois des premières illuminations, prévues du 7 au 10 décembre, ce nouvel exercice semble parti sous de bien mauvais auspices. En effet, quelques jours seulement après la présentation des 32 œuvres, les premières critiques n’ont pas tardé à affluer. L’une d’elles est notamment venue du syndicat des restaurateurs – l’UMIH du Rhône – , déçu par « une fête des Lumières qui se prépare dans l’ombre ».
En cause, l’absence de convocation des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration aux différentes réunions de préparation. De quoi susciter une réelle inquiétude pour les principaux intéressés, déjà particulièrement frustrés par un exercice 2022 qui « n’avait pas été à la hauteur des espérances des restaurateurs et patrons de cafés ».
Mauvaise nouvelle pour les Lyonnais, le budget est revu à la baisse*
« Le manque d’organisation pour un évènement mondialement suivi et ancré dans la vie lyonnaise avait été pointé du doigt l’année dernière, notamment avec des choix d’horaires qui ne permettaient pas aux restaurateurs de faire deux services complets et d’optimiser ces quatre jours de fêtes durant lesquels des milliers de touristes gravitent dans la ville.
La Fête des Lumières avait déçu un grand nombre de professionnels du secteur CHRD qui comptent sur cet évènement comme un levier économique essentiel pour leur survie », écrit l’organisation professionnelle dans un communiqué en date du 10 novembre 2023.
En parallèle de la déception grandissante des visiteurs, lesquels avaient massivement rejeté une édition 2022 placée par les écologistes sous le signe de la « sobriété énergétique », l’UMIH du Rhône craint elle, pour l’attractivité d’une fête, où le manque de festivités pose question.
« Une démarche sobre et écoresponsable » à l’impact négatif pour les restaurateurs et hôteliers
« Le lieu des animations, les quartiers concernés, comme l’annonce du 9e arrondissement cette année, le choix des horaires des festivités, la gestion des vendeurs sauvages… sont autant de sujets qui sont indispensables de discuter et de gérer avec les représentants du secteur CHRD afin que tout soit paramétré et organisé pour offrir les meilleures conditions d’accueil aux visiteurs », poursuit l’UMI du Rhône, présidée par Thierry Fontaine.
Point positif néanmoins, l’organisation pourra se satisfaire des horaires choisis par l’exécutif écologiste. Après avoir semble-t-il retenu les erreurs du passé, la Ville de Lyon a ainsi décidé de reprogrammer le début des hostilités à 19h, et même à 18h, sur la soirée du dimanche 10 décembre. Une mesure qui devrait permettre aux restaurateurs d’assurer plusieurs services.
Qu’à cela ne tienne, le lien semble bel et bien rompu entre l’Umih du Rhône et les acteurs de la Ville de Lyon. « Visiblement les réactions et l’avis critique de l’UMIH du Rhône ont heurté Julien Pavillard, directeur de la Fête des Lumières, qui a préféré punir la première organisation syndicale de toutes les réunions de présentation. Monsieur Pavillard a jeté dix ans de collaboration entre l’UMIH du Rhône et la Fête des Lumières », souligne encore l’organisation, néanmoins prête à se rendre « disponible pour défendre ce rendez-vous incontournable ».
Il en va de la réussite de l’événement. Et de la magie d’une fête qui fait jusqu’à présent, la renommée de toute une ville.
*Le budget consacré à la Fête des Lumières était de 3 millions d’euros en 2022, contre 2,2 millions cette année.
attendez de voir avant de critiquer
les escrolos verdâtres caca d’oie minables incultes bêtes et méchants saboteurs sociopathes frustrés/frustrants
tien un intello qui à la lecture de son message n’est pas une lumiere.
cette fête des Lumières est nulle c’est toujours pareil moi je n’y vais plus depuis 4 ans
Il y a une dizaine d’années mon père me disait « les ecolos ce sont des gens malheureux, il n’y a qu’à voir la tête d’enterrement des clients chez Biocoop… »
Mon père a raison. Tout ce qui rend heureux et met des étoiles dans les yeux des enfants, les ecolos le limitent ou le suppriment.
t’as raison mec ! nourrit tes enfants au Coca ,Nutella,red bull et autre Kinder .et la pas de surprise tu en feras des bons gros rigolos qui finiront chez Comme j’aime avec le sourire d’Adriana.
les ecolos ne supprimment pas tout ce qui rend heureux !!!!! ils n’ont pas interdit Lyon People!!!
normal Biocop n’a pas encore achete un publ reportage dans Lyon People.
depuis des annees les lyonnais (pas encore tous ecologistes ) envoient un message a la mairie de reduire les depenses d’illumination,…..le faisant eux memes en reduisant le nombre de liminions sur leurs fenetres .
quand aux restaurateurs si certains d’entres eux n’avaient pas la delicatesse d’augmenter leurs tarifs les soirs d’illumination ils perdraient moins de clients .
exemple la brasserie Georges qui ne change pas ses tarifs bat des records d’affluence ces jours la .
Comment voulez-vous que cette bande d’illuminés puissent gérer une fête des lumières digne de ce nom ? J’ai honte d’avance pour les touristes qui vont arriver à la gare de la Part Dieu (parking minute de 10 places pour que leurs amis ou familles les accueillent), vont découvrir que les rues lyonnaises ont disparu sous les voies cyclables, que la ville est salle, que la sécurité a disparu dans le centre-ville et dans les quartier, que les oeuvres présentées ne sont plus à la hauteur des années précédentes…
Un petit mot pour la Croix-Rousse qui est une fois de plus abandonnée par la fête des Lumières : notre quartier est déjà passé à côté de la coupe du monde de rugby, rien n’est fait pour attirer les touristes, le maire d’arrondissement n’arrive même pas à la cheville du petit Grégory en terme de vision ou de compétence, c’est vous dire le niveau.
Quelle tristesse, vivement qu’on sorte ces incompétents et que les lyonnais se révoltent et reprennent leur destin en main pour que notre belle ville ait à nouveau une image à la hauteur de l’ambition qu’elle doit avoir !