Texte : Matthias Angel – Comme annoncé sur notre antenne, antifas et ultra gauche ont organisé une manifestation sauvage dans les rues de Lyon, dimanche soir, pour protester contre les résultats du Rassemblement National, arrivé largement en tête, à l’issue du premier tour des élections législatives anticipées. Nos reporters au cœur du glauque.

Répondant à l’appel de Lyon Antifa et de Lyon Insurrection, les activistes ont mis du temps à se rassembler place des Terreaux, lieu de rendez-vous de toutes les familles de l’utra gauche : trotskystes, anarchistes, punks à chiens… La manif devait débuter vers 20h, à l’heure de la révélation des résultats des élections à l’échelle nationale. A 21h, ils étaient environ 500 sous les fenêtres de l’Hôtel de ville.

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Vers 21h30, un millier de militants ont formé un cortège qui s’est engouffré rue du président Édouard Herriot. Dans cette rue, il y eut très vite eu les premiers débordements et actes de vandalisme gratuit, les casseurs détruisant du mobilier urbain et des distributeurs automatiques de billets.

Casse du distributeur LCL de la rue Édouard Herriot à Lyon 2eme

La façade de l’église Saint Nizier, classée Monument historique, a été dégradée par des tags. D’autres actes de vandalisme ont eu lieu dans cette rue comme la casse d’un arrêt de bus (on pensait naïvement qu’ils étaient pour les transports en commun…), mais la réactivité des policiers a permis d’éviter les pillages des commerces de luxe barricadés pour la plupart d’entre eux.

La collecte du verre contre le cancer les insupporte, mais vous noterez qu’ils n’ont pas touché au bac à compost de leurs alliés écolos 😄

Le cortège a gagné la rue de la république en traversant par la rue Jean de Tournes, puis a cherché à avancer jusqu’ à la place Bellecour avec à leur tête un groupe de Black blocks. Arrivés au bout de la rue, les manifestants se sont vu refuser d’accéder à la place.

Le sens de la fête. Place de la République, les activistes font usage de mortiers artifice contre les forces de l’ordre.

Les black blocs ont donc cherché à mobiliser le reste du cortège pour affronter la police.

Celle-ci a donc cherché à disperser les manifestants en tirant des grenades lacrymogènes. Les extrémistes ont répondu avec une salve de mortiers d’artifice en direction des forces de l’ordre qui ont tenté de reprendre le contrôle de la rue.

Cette charge des CRS a été gênée par la mise en place de barrières trouvées sur un chantier situé sur une rue parallèle, la rue Simon Maupin. La police a finalement chargé, faisant reculer les manifestants jusqu’à la place de la république.

Le cortège a ensuite été raccompagné manu militari vers la place des Terreaux, à partir de laquelle les manifestants ont convergé en direction du quartier Croix-Rousse en passant par la rue Romarin.

La façade de l’Hôtel de Ville, classée monument historique, a de nouveau été vandalisée et taguée

Par la suite vers 22h20 les CRS ont lancé des lacrymogènes pour disperser la manifestation alors que plusieurs individus tentaient de pénétrer dans la mairie du 1er arrondissement… pourtant tenue par leurs amis l’extrême gauche !

« Deux neurones, ces gauchistes ! » soupire une jeune passante, en assistant à ce triste spectacle.

Les individus les plus radicaux ont gagné la grande rue de la Croix-Rousse et ont vandalisé la devanture de la Société général vers 22h45. Ils ont ensuite détruit la devanture de l’opérateur téléphonique orange vers 22h50. Mais les forces de l’ordre ont réussi à les mettre en déroute dans les rues de la Croix-Rousse. Fin du bal rouge.

Ces violences de l’ultra gauche, récurrentes depuis les manifestations contre la réforme des retraites puis lors de la mort de Nahel, sont totalement assumées et encouragées par les habitants des pentes de la Croix-Rousse qui ont voté pour le candidat de l’extrême gauche Boris Tavernier à plus de 49%. Tous les résultats, ici.

A dimanche prochain, même lieu, même heure…