Texte : Marco Polisson – Pour la 3ème fois, cette semaine, supporters du Nouveau Front Populaire et antifas ont défilé dans le centre-ville « contre l’extrême droite » suite aux résultats des élections européennes remportees par le Rassemblement National.
Les mêmes scènes, les mêmes cris, la même haine. Ce vendredi soir, s’est rejouée la « générale » d’un spectacle auquel les Lyonnais sont malheureusement habitués depuis qu’Emmanuel Macron, le président du chaos, a pris le pouvoir en 2017. La dissolution de l’Assemblée Nationale a de nouveau mis le feu aux poudres.
Après les gilets jaunes, la crise sanitaire, la réforme des retraites, les pillages de Nahel, une nouvelle vague protestataire parcourt les rues de France, semant la désolation sur son passage. Hier soir, vendredi 14 juin 2024, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées place des Terreaux « contre l’extrême droite ». Ce n’était pas beau à voir.
Sur la foule flottent des drapeaux du NPA, de la France insoumise, de la CNT, d’Attac, de la Jeune garde au milieu des oriflammes de la Palestine. Cheveux violassés et anneaux dans les naseaux, les plus beaux spécimens de la faune d’extrême gauche accompagnée par des élus écologistes – comme mercredi dernier quand le centre de Lyon a été vandalisé– se sont retrouvés place des Terreaux.
Melting pot idéologique. Les islamo gauchistes pro Hamas et des femmes voilées cohabitent avec des militant.e.s LGBTQ+, et les laïcards du Parti Socialiste dans un mariage pour tous improbable et ahurissant de contradictions. Sur les marches de l’Hotel de ville barricadé, les figures de l’écologie punitive paradent le poing levé et cautionnent les débordements passés et à venir.
Certaines banques se sont barricadées… comme l’an dernier à la même époque.
Le rassemblement de la place des Terreaux n’est pas resté statique très longtemps. Une heure après le coup d’envoi, les plus radicalisés ont formé un cortège qui est remonté rue de la République où tous les commerces ont tiré leur rideau. Les vitrines des agences de la Caisse d’Epargne ont été recouvertes de panneaux de bois. Ça ne vous rappelle rien ?
Les premiers affrontements ont eu lieu place Bellecour quand le cortège a tenté de franchir le Pont Bonaparte gardé par une compagnie de CRS. Les forces de l’ordre ont réussi à les bloquer sur le quai Tilsit, les empêchant de traverser la Saône et d’aller détruire les locaux des identitaires dans le Vieux-Lyon.
A grands coups de gaz lacrymogènes, les CRS ont contraint les activistes ex NUPES à rebrousser chemin, les forçant à retraverser la place puis le Rhône pour gagner la Guillotière, où ils avaient planqué leur arsenal. Dans leur retraite, ils ont épargné les tentes des Fêtes consulaires qui se tiennent – normalement – ce week-end, place Bellecour.
Des actes de vandalisme gratuit contre les commerces, les trams et les immeubles
Dès leur arrivée quai Augagneur, des dizaines d’individus cagoulés ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Plusieurs véhicules ont été délibérément saccagés, sans raison, à l’image du véhicule utilitaire du magasin Astral dont les vitres ont été brisées (ci-dessus). Cours de la Liberté, les premiers mortiers d’artifice sont entrés en action, à tir tendu, contre les CRS qui protégeaient la préfecture.
🔴LYON : feux d’artifice à saxe !#Lyon #legislatives2024 #DissolutionAssemblée #extremedroite #RN #NoPasaràn #manifestation #France #Macron #bardella pic.twitter.com/7T0jqGQPyh
— Bismuth Back (@Bismuthback) June 14, 2024
Parvenus avenue de Saxe, les gauchistes ont sorti leur arsenal – mortiers d’artifice en tête – et copieusement arrosé les forces de l’ordre. Les poubelles se trouvant sur le parcours ont été incendiées, les abribus détruits et les murs des immeubles recouverts de tags. Idem pour les tramways croisant dans les parages.
On remercie d’ores et déjà les contribuables lyonnais de financer, à l’insu de leur plein gré, le vandalisme des alliés de Grégory Doucet. Prochaine représentation « urbaine » du Nouveau front Populaire, ce dimanche 16 juin 2024, à 14 h 30 au départ de la place Jean Macé, à l’appel des syndicats….
et si vous remplaciez le terme d’extrême droite par droite populaire et utilisiez pour les casseurs le terme d’extrême gauche .
Le choix des mots de vos publications n’est pas objectif. Que ferez-vous sans und écologie raisonnée?
Le seul monde de l’entreprenariat avec l’objectif du profit n’est pas la réponse à tous les maux. Sachez transmettre des valeurs autres que le consumérisme à notre jeunesse que nous enseignants avons le mérite de faire grandir.
Merci beaucoup pour cet article ! C’est vrai que c’était une belle soirée , j’ai participé au pillage, et je dois dire que j’aurai bien aimé casser la gueule des identitaires, dommage… Pour une prochaine fois !
des championnes de la communication ,quelle campagne sans débourser un sou.
bien des agences de com devraient en prendre de la graine.
Dommage, les actes de vandalisme contre la Ville de Lyon elle-même n’ont aucun signe politique ni une prise de position politique. Le vandalisme est souvent suivi de pillages.