Texte : Jocelyne Vidal – Là où passe le rouleau compresseur écologiste, le commerce indépendant trépasse. Cerné de barrières et d’engins de chantier, Grain de Sable, l’élégant concept store de l’avenue des Frères Lumière est en grand danger.
Sa gérante Karine Pertus est durement éprouvée par des travaux qui lui valent une baisse vertigineuse de chiffre d’affaires, moins 90% avec une perte sèche de 10 000€ en janvier, moins 50% sur ces premiers jours de février… cauchemardesques. Explications.
« Faute de pouvoir se garer, les livreurs jettent les colis dehors avant de trébucher dans la boue. Le lendemain, des passants se prennent les pieds dans un horrible tapis synthétique jaune et bleu, impraticable pour les personnes à mobilité réduite. Le troisième jour, impossible d’entrer dans ma boutique au trottoir cassé, ni dans mon parking loué 80 euros, mais rendu inaccessible par une tranchée », détaille Karine, excédée.
Programmés jusqu’en mai 2026, les travaux de la « vélo-rue » des Frères Lumière posent d’énormes difficultés financières aux commerçants menacés de dépôts de bilan, comme à leurs employés exposés aux risques de licenciement.
Cinq jours de grève de la faim
Karine a grandi dans le quartier-village de Monplaisir aux côtés de Ghyslaine, sa mère passionnée de mode et de Thierry Pertus, son père pâtissier, chocolatier traiteur alors installé à l’emplacement de l’actuelle Maison Vessière.
Immergée dès l’âge de dix-huit ans dans l’univers des créateurs, Karine réalise le rêve de sa mère et le sien dans la foulée, en ouvrant Grain de Sable en 1995. Une boutique conviviale où une clientèle venue de l’ouest lyonnais, de la Presqu’Ile, de Bron et Vénissieux apprécie les conseils éclairés d’une fashion addict des marques françaises.
Les griffes d’IKKS, de La Marinière Française et de Jane Blue pour la Planète côtoient de belles collections de bougies artisanales et de parfums d’intérieurs signés des Collines de Provence.
Karine a été soumise dimanche dernier à un contrôle d’identité par trois policiers municipaux. « Que je n’entende plus parler de vous ! » lui a lancé l’un d’eux en l’accusant de « tapage » !
Bottes et souliers raffinés des Tropéziennes complètent l’offre de Grain de Sable aujourd’hui désertée par sa clientèle extérieure mais aussi par les employées de bureau et des hôpitaux qui avant les travaux, venaient renouveler leur garde-robe à l’heure de la pause déjeuner, dans ce temple de la mode et de la déco stylée.
La baisse de fréquentation rend exsangue une trésorerie déjà fragilisée par un dégât des eaux qui a valu à cette battante des mois de bataille judiciaire et cinq jours de grève de la faim. Soutenue par ses clientes, aidée par son amie Pascale Landoin, ancienne directrice de la boutique Ophélie, cette mère de quatre enfants se dit « prête à tout pour sauver sa boutique. »
D’où sa détermination à exiger de la Métropole un dédommagement financier des commerçants les plus touchés : « Un homme a pu tuer la ville, je m’engage pour ma part, à sauver mon quartier. »
Achetez, achetez donc…
Avoir une entreprise en France n’a plus rien de viable, alors autant tourner la page et accepter notre dépendance à d’autres états en commandant sur Amazon par exemple.
Mêmes produits, fabriqués en chine, même qualité, mais beaucoup moins cher.
« prête à tout pour sauver sa boutique » … « détermination à exiger de la Métropole un dédommagement financier des commerçants »
Les assistés pullulent.
Ceux que vous appelez « assistés » sont ceux qui souffrent de la politique des gauchistes de la mairie de Lyon. Les vrais assistés ne sont pas les travailleurs impactés par la paralysie de leur ville, revoyez vos propos.
Ceux que vous appelez « escrolos » sont ceux qui souffrent du trafic automobile incessant devant leurs habitations. Les vrais escrolos sont ceux qui habitent « au vert » et viennent quotidiennement en voiture polluer Lyon.
Pour votre information les véhicules sont de plus en plus silencieux et polluent de moins en moins. Alors pourquoi cette haine contre les automobilistes. De tous les temps il y a eu de la pollution, dès l antiquité avec le plomb puis dans les villes minières alors votre combat contre les automobiliste est perdu d’avance. Partez vivre à la campagne si vous n aimez pas la ville
Pour votre information, la pollution automobile c’est pas que votre pot d’échappement. C’est aussi le bruit et le danger permanent. C’est aussi 80% volé à l’espace public. Et enfin « vivre à la campagne » c’est la nécessité d’avoir une bagnole, contrairement aux citadins.
le cancer on peut le guérir eux non éco tou c’est Tous de menteur recarder comment il vive
Le problème c est que même à pieds il est difficile d accéder aux commerces dans plusieurs quartiers de la ville. Aucune concertation et après cela certains osent encore dire que c est un mal pour un bien !!! les commerçants ne peuvent attendre la fin des travaux en 2027 pour régler leurs créanciers!
Lorsque l on n aime pas le bruit on vit à la campagne. Vous pourrez marcher et faire du vélo dans un cadre idyllique La pollution viens aussi du revêtement des trottoirs et pistes cyclables ainsi que de leurs signalétiques et surtout de la fabrication de vos chaussures, vélos et trotinettes
en Chine
La ville n’a pas à subir les trafic automobile des bagnolards. Restez dans votre banlieue moche et isolée, à regarder les mouches voler.
asiste? manque de respect..j’ai compris que c’est sont travail..apprend à lire..
je préfère m’abstenir de commenter ces réactions bêtes, méchantes et débiles pour ne pas devenir grossier, bien qu’elles le mériterait bien…
…..qu’elles le mériteraient…..
Désolé! c’est la faute à la précipitation et au défaut de re-lecture!
Ah! comme la critique est facile quand on est écolobobo vivant dans un plaisant village de l’ouest lyonnais….
Comment faisait les parisiens quand Haussmann à raser la ville pour la réconstuire ? aujourd’hui ils sont bien contents de vivre dans des immeubles et des quartiers faisant rêver le monde entier. pour vivre dans le confort il faut accepter de serrer les dents pendant une période transitoire, point barre.
Oui monsieur le grand inquisiteur, il faut circuler, il n’y a rien à voir.
Le centre ville devient une ville fermée, peuplée d écolos frustrés de ne pas habiter la campagne, jaloux de ceux qui vivent au vert, radins et inquisiteurs aux cheveux gras et au look cra cra sous l emprise de leur gourou vert. Lorsqu il n y aura plus aucun commerce en ville comment allez vous faire. Réfléchissez vous aurez besoin d une voiture !
Le centre ville de Lyon se porte très bien. Quelques rares commerçants aigris sont une petite minorité très bruyante. Ceux-là mêmes qui ont choisi le mode tout-voiture pour s’épanouir dans leur villa de banlieue, se prétendant « vivre au vert », mais polluent impunément les citadins qui n’ont pas de voiture au quotidien. Bonne chance dans vos zones commerciales faites de parking géants et de rond-point pour contempler l’autoroute devant votre jardinet, apparemment vous appréciez ça.
Pas de parking égal pas de commerce c est comme ça et cela ne changera pas. Comment venir de ma verdoyante et calme campagne sans voiture.? Comment transporter mes achats ? Ah oui j ai compris pourquoi les écolos ont un tot bag une fois rempli la fête est finie . les pauvres dans leurs 40 M2 en presqu’île pas étonnant qu ils soient aigris quand ceux qui ont du pouvoir d achat arrivent en ville pour dévaliser les magasins ils sont jaloux
Vous ne trouvez pas qu’il y a pas mal de choses de changées dans pas mal de domaines depuis l’époque du bon baron?…..
Je n’ai pas de voiture et j’aime ces travaux qui, bientôt, rendront ma ville de naissance plus agréable. Le diesel sent mauvais, le diesel est bruyant, la voiture rend méchant.
Le centre ville n a jamais été aussi moche, des travaux de partout, ne parlons pas du type de commerces qui ouvrent, que de la mal bouffe et de la fast fashion, de moins en moins de commerçants indépendants. Cette commerçante est l exemple même des gens qui souffrent de ces innombrables et interminables travaux. Impossibilité de se faire livrer de la marchandise ni de stationner. Quel est l objectif de tous ces travaux ? Faire des pistes cyclables pour permettre de faire circuler une centaine de vélos par jour. Je ne comprends pas, une minorité de 20% ( les électeurs de Mr DOUCET) pourrissent la vie de 80% des lyonnais. En découvrant les commentaires,je suis effrayée de la mentalité des écolos, de mon temps ils étaient cools, là ce sont des égoïstes, agressifs et de mauvaise foi car ils polluent tout autant mais ailleurs !!!. Ils polluent en achetant des vélos et trotinettes fabriqués à l autre bout du monde, et avec leurs fortes activités numériques, leurs voyages à l étranger en avion, et se permettent de traiter les autres de pollueurs, Vivement que les 80% de lyonnais qui aiment leur ville retrouve le pouvoir, et que ces 20% d’ égoïstes écervelés réfléchissent un peu avant d accuser de pollueurs ceux qui ne pensent pas comme eux.