Texte : Jocelyne Vidal – Depuis trente ans, le Salon de Coiffure 49 fait partie du paysage de Monplaisir, un quartier-village menacé de perdre son âme, s’inquiète sa directrice Dominique Diaz-Bequié. Cauchemar avenue des Frères Lumière, épisode 3.
Pour avoir participé trois ans durant, à toutes les réunions de concertation relatives à la requalification de l’Avenue des Frères Lumière, Dominique Diaz-Bequié ne regrette pas de s’être battue contre la piétonisation. Mais l’option de la Vélorue, imposée sans la moindre validation démocratique, s’avère à ses yeux, tout aussi contestable.
Conçu en Allemagne dans les années 80 pour les zones pavillonnaires et touristiques, ce concept est inadapté à une artère commerçante. « On nous parle de 1000 places de parking alors que les bacs à compost et les plantations ajoutées n’en laisseront plus que 500 », déplore la directrice du Salon 49.
« Je n’ai rien contre la végétalisation, mais de là à déclarer la guerre aux voitures, alors que toutes les mobilités pourraient circuler en harmonie, c’est une aberration. On empêche nos clients âgés de se faire déposer en voiture devant le salon, la clientèle extérieure ne peut plus venir comme avant de Chaponost, Dardilly ou Bourgoin, sans subir une heure et demie de bouchons. »
« On fait tout pour que les voitures n’entrent plus dans Lyon. »
Les clients isérois de Dominique et des commerçants de Monplaisir auront de bonnes raisons de s’arrêter à Bron, dans un parking de 1400 places, avant de faire leur shopping dans la soixantaine de boutiques bientôt ouvertes dans la lancée de la transformation des Galeries Lafayette.
La fermeture actuelle de l’avenue des Frères Lumière donne une idée du caractère accidentogène de la future Vélorue : « les cyclistes ne seront pas séparés des voitures et trouveront plus confortable de rouler sur les trottoirs élargis, au risque de renverser des piétons, déjà sans cesse menacés aujourd’hui, par les embardées des deux roues sur les trottoirs, pour contourner les travaux de l’avenue. »
Décréter la trêve des tractopelles entre le 21 décembre et le 5 janvier « quand tout le monde aura fait ses achats et sera parti en vacances », au lieu d’opter pour les dates du 1er au 20 décembre, voilà qui assombrit encore ces veilles d’un « Huit Décembre bafoué. »
et oui merci mr le maire . mais je pense que vous avez oublié la définition du mot démocratie.
C’est SCANDALEUX !
Au nom d’une idéologie et sans consultation, on organise le saccage de l’ économie, ainsi et entre autre le Club 48 un des derniers lieux où l’ on peut danser dans la ville est contraint de déménager à Gerland , cet établissement après avoir perdu tous ces clients en journée suite a l’ extension du stationnement payant partout, voit avec la mise de l’ avenue en piéton voit maintenant disparaître tous ces clients en nocturne