Texte : Marco Polisson – La chambre régionale des comptes a sorti sa calculette : les dépenses de communication de la Ville de Lyon ont bondi de 38% alors qu’elle n’arrive pas à boucler son budget…

Selon le rapport de la CRC, la Ville de Lyon a consacré 10,8 millions d’euros à sa communication en 2022, contre 7,8 millions d’euros en 2019, soit une augmentation de 38% en seulement trois ans. « Cette progression s’explique en grande partie par le renforcement des actions de communication sous la nouvelle mandature de l’exécutif écologiste, avec notamment une hausse des budgets alloués aux campagnes numériques et aux publications institutionnelles. » détaille Lyon Mag.

Mais notre confrère ajoute – perfidement – que « la Chambre régionale des comptes s’interroge sur l’efficacité des actions » alors que Grégory Doucet se lance dans une grande tournée (des arrondissements) en anorak chinois et que la collectivité a multiplié par trois son budget pub numérique. En effet, malgré les 10 millions d’euros dépensés, l’image de la ville de Lyon et de son maire n’ont jamais été aussi mauvaises. Tout ça pour ça…

« Les Lyonnais ont honte de leur maire »
Pierre Oliver, maire de Lyon 2

C’est ce qui ressort des commentaires postés sur tous les médias lyonnais comme du récent sondage de Lyon Capitale, confirmé par l’enquête d’opinion commandée par Jean-Michel Aulas. Deux Lyonnais sur trois sont mécontents – voire très mécontents – de la politique de démolition menée par les élus verts et LFI à la ville de Lyon comme à la métropole.

Parallèlement à ces actions marketing, Doucet multiplie les médailles en chocolat

Comme celle attribuée à Dan Ohlmann, le jeudi 6 février 2025 à l’Hôtel de ville. On ne saurait en vouloir au créateur du Musée de la Miniature, peu au fait des us et coutumes lyonnaises, de n’avoir pu résister à cette attention chocolatée au doux parfum électoraliste. Qui a permis au maire de Lyon de prendre la lumière au côté du leader d’Indochine. Bien vu.

Le cheval de Troie du Petit Grégory, façon poney

Rebelotte avec Zeus, l’équidé métallique qui, après avoir sauvé la calamiteuse cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques Paris 2024, est venu galoper dans la cour d’honneur de l’Hôtel de Ville, sous dopage Sanofi. Un concert de Philippe Katherine dans le plus simple appareil aurait magnifiquement parachevé le lancement de cette judicieuse opération de communication. Quel est le coût pour Lyon ? Mystère…

Mais ne nous y trompons pas, toutes les bonnes choses – financées par le contribuable – ont une fin. Désormais, à moins d’un an des élections municipales, accepter une médaille, un quolifichet ou une invitation de Bruno Bernard, de Grégory Doucet ou de tout autre élu écologiste sera vu par les Lyonnais comme un acte de collaboration.

Et qui va payer tout ça, à votre avis ?

On en revient au point de départ budgétaire. Ces opérations d’esbrouffe ne peuvent dissimuler les manquements et l’amateurisme des Verts qui vont devoir redoubler d’imagination (sic) pour trouver les millions d’euros manquants. Ils ne pourront les piquer dans les poches des propriétaires et des investisseurs immobiliers, rincés par la crise amplifiée par le blocage des loyers (soit la perte de plusieurs dizaines de millions d’euros en droit de mutation).

Reste une seule – et éternelle – piste : le car jacking. Selon nos informations, ce sont à nouveau les automobilistes qui vont faire les fins de mois des écolos. Le dispositif est peaufiné dans le plus grand secret, même si certaines pistes ont déjà fuité chez Tribune de Lyon. Et ça va être violent, préparez vos airbags. A suivre…