À
chaque jour sa capote
Pour les préservatifs aujourd'hui, c'est exactement comme pour les
pulls : on peut changer de modèle et de couleur tous les jours, au gré
de ses humeurs.
« A priori, rien ne ressemble plus à un préservatif qu'un autre préservatif.
Et bien heureux même serait celui qui arriverait à les différencier »
pourrait-on croire à propos de ces bouts de latex lubrifiés. Erreur. Car
il est révolu le temps des capotes à grand-papa en peau de porc tannée,
lavables et réutilisables à grands renforts de rustines. Aujourd'hui, le
cercle de latex se décline sous différentes formes. On se demande
d'ailleurs pour certaines l'usage auquel a pu penser son concepteur. Et
comme pour les paires de godasse ou autre lingerie, à chaque état
d'esprit du moment de celui qui la porte correspond le modèle approprié.
Voici donc un petit tour d'horizon du marché du préservatif, histoire de
toujours sortir couvert mais en fonction de ses humeurs et donc de varier
les plaisirs.
L'incontournable classique
Des
marques des grandes sociétés spécialisées (les capotes, aussi, ont
leurs Ferrari, Jaguar et autres Mercedes), plutôt vendues en pharmacies,
à celles des fabricants de pansements adhésifs soldées en grandes
surfaces, le modèle standard est disponible partout. Sans grande
imagination, à comparer de certains, il reste cependant le plus neutre et
finalement celui qui s'adaptera en toutes situations. Décider d'en mettre
plusieurs pour feindre un peu de fantaisie serait totalement inutile,
voire même dangereux.
Les gourmands
Pour
couvrir le goût du latex, et ainsi éviter que ce dernier soit une gêne
lors de certaines petites douceurs, certains industriels se sont lancés
dans la fabrication de capotes aromatisées. Vanille, chocolat, menthe
sont ainsi proposés aux gourmand(e)s du sucre d'orge. L'odeur y est,
certes. Quant au goût, mêlé au gel lubrifiant, il tient plus du
saindoux parfumée que d'une bonne plaquette de chocolat (bien dure comme
on les aime, ndlr).
Les sensationnels
Ceux
qui s'obstinent à penser qu'une capote enlève définitivement toutes
sensations risquent d'être surpris en essayant les texturées. Bardées
de minuscules excroissances de latex, elles rajoutent du piment dans la
soupe de celle ou celui qui déguste. Sur les conseils de certains
experts, on recommandera cependant de ne pas trop réitérer la manuvre
avec ce genre d'instrument afin d'éviter toutes rougeurs embarrassantes.
Les assortis au pull
Après
les planches de snowboard, voilà que des fabricants de pull-over italiens
se jettent désormais dans la commercialisation de préservatifs. Et bien
à l'encontre de leurs produits laînés, de toutes tailles, formes et
couleurs, ces condom n'ont que l'emballage pour se différencier de leurs
ordinaires semblables. Voilà en fait de quoi juste apporter le petit plus
qui fait que rien ne dépareille dans la garde robe.
Les marrants inutiles
Histoire
de se taper une franche pignolade (à entendre par se marrer et non
s'enfermer seul dans les toilettes à l'insu de sa maman, NDLR), l'usage
de certains modèles peut être recommandé. Le sexe n'étant pas
forcement dissociable du rire (surtout lorsque ces dames découvrent enfin
la taille de certains engins), des sociétés ont sorti des capotes délirantes
mais totalement inutilisables, car non-conformes, sauf pour les couples
dits sérieux.
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Lyon Coquin
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