Par Morgan Couturier

Cinq mois après avoir acquis l’ancien Comptoir, Arthur Donjon s’affiche aux manettes d’un restaurant festif flambant neuf, au doux nom de Kinga. Une affaire « chic et select » que le Lyonnais entend propulser au rang « d’affaire de la ville ».

C’est donc fait, le roi est empereur en son royaume, dans ce nouvel espace qui couronne enfin un rêve. Un espoir. Celui de bâtir une demeure à son image, « chic et select », dont la seule sonorité, Kinga, suffit à valider le contenu du lieu. Il restait alors à faire ses preuves, à raviver la lumière d’un Comptoir frappé par les années. Des années-lumières, à côté des attentes du commandant, un certain Arthur Donjon. Et plus encore, pour un « petit prince de la nuit », appelé à tenter le pari d’une (jeune) vie, influencée par les répliques de l’un de ses films préférés, Gatsby le Magnifique.

L’allusion sur place, à Di Caprio et ses acolytes n’y est pas donc étrangère, mais après cinq mois d’attente, l’établissement dénote principalement par sa profonde rénovation. Un bijou dessiné par l’architecte d’intérieur, Aurélie Da Eira, qu’Arthur Donjon s’apprête à enfiévrer du mardi au samedi, de 17h à 1h, avant de l’illuminer plus tard, à l’heure du déjeuner. Il sera aisé, alors, de se laisser porter midi comme soir, par l’attractivité d’un alléchant bar illuminé, idéal terrain de jeu avant de basculer à table, derrière l’une des 52 places assises nanties à l’intérieur, ou sur l’une des 16 consœurs glissées sur la terrasse.

Une vingtaine de plats à la carte

Au menu, « une cuisine à l’esprit italien et méditerranéen », dixit le directeur, Loïc Bruel, ami de longue date du saint patron et coutumier des restaurants festifs. « Une brasserie un peu chic », en l’occurrence, pour ce site amené à faire valoir les qualités gastronomiques du chef Giuseppe Capraro, dont les intonations transalpines ne laissent que peu de doute sur la sincérité de ses origines. Sur sa connaissance des mets de la Péninsule aussi, qu’il promet de renouveler au fil des différentes saisons.

Pour autant, le client étant autant roi au Kinga que son propriétaire, celui-ci pourra rapidement apprivoiser et s’accoutumer des délices emblématiques de la maison, que sont l’antique recette italienne des spaghettoni carbonara à la truffe, les tagliatas de bœuf, le carpaccio de Saint-Jacques et de loup ou encore un rafraîchissant velouté de potimarron, œuf frit coulant et sa fondue de parmesan. « J’ai eu un vrai coup de cœur pour le chef », confesse Arthur Donjon. Le public aussi, devrait rapidement se plier à pareil raisonnement.

Preuve en est, ces quelques paroles de Benjamin Castaldi diffusées sur les réseaux sociaux. Ce dernier est catégorique, « le Kinga, c’est l’endroit où il faut être » !

Kinga
95, rue Masséna – Lyon 6^e