Histoire des brasseries lyonnaises. Barbet, navire amiral de l’armada

20 janvier, 2025 | BARS & RESTAURANTS | 0 commentaires

Texte : Philippe Lecoq – Dans l’attachant et savant triptyque de la Maison Barbet, la brasserie fait figure de navire Amiral… et de vigie.

Parce que c’est elle, avec sa belle terrasse, qui surplombe les lieux : le barbecue géant derrière lequel aime officier le patron, la cave à vin et la Bamboche, et de l’autre côté de la cour intérieure où se garent ceux qui peuvent dans un bazar désordonné, le fameux Cèpe, bouchon et dernier né de l’endroit.

Parce que c’est elle aussi, la brasserie, avec ses 300 places assises quand la terrasse est ouverte – 180 l’hiver – qui mène l’armada Barbet, formée comme on le sait à l’esprit et à la cuisine bouchon. « Aujourd’hui les gastros et les étoilés reviennent tous à la brasserie », explique Claude Barbet. « Nous, nous y sommes venus naturellement. C’est un lieu de vie bon enfant, moins intimiste que le bouchon, avec une cuisine de marché, familiale, un peu plus élaborée que dans un bar à vin. Les équipes grandissent et les établissements avec ».

Ainsi la Maison Barbet propose à la même adresse de Vourles trois ambiances, trois esprits différents : la brasserie, le bouchon, et le bar à vin. Un savant triptyque édifié en moins de cinq ans – dont deux années de covid – dans un décor trouvé à l’abandon, chapeau l’artiste.

Mais revenons à la brasserie. Ici pas de stucs ni de moulures. En salle, du bois et du métal, une déco « indus » réchauffée par des toiles colorées sur les murs, des ardoises façon bouchon, un écran géant en cas de finale ou de privatisation des lieux, et les totems familiaux sud-américains.

C’est vaste et chaud, il y a des coins et des recoins, et de quoi dresser de grandes tables.

Les plats ? Typique brasserie. « Nous sommes estampillés « viande », note Claude, « avec par exemple des cotes de bœuf, des burgers qui changent toutes les semaines, la pièce du boucher… mais nous avons aussi des suggestions dont la choucroute en saison et des plats du jour, des formules alléchantes économiquement. La brasserie reste le lieu populaire par excellence ».

A boire, bière et vin, bien entendu. « On sert différentes bières, blonde, brune, ambrée, et nous avons renforcé notre offre avec la marque Gallia ». Pour le vin, suivez le guide. On ressort par la terrasse, quelques marches, direction sur la droite le bar à vin et sa cave – 800 références – ouverte à tous. « Le principe, est de proposer le prix caviste augmenté de douze euros pour le boire sur table » confie Félix le maître des lieux, « ce qui permet de boire des vins à des prix modérés ». Dont de belles quilles, promis-juré.

Mais l’essentiel ici, c’est l’ambiance, l’atmosphère dirait l’autre, fait de Convivialité avec un grand « C ». La patte Barbet, transmise à ses équipes. Voilà un lieu où l’on se repose entre amis, collègues, voisins de tables, des stress citadins quotidiens. Ici on profite, on partage, on se lâche, on s’amuse, on rit.
Résultat : on revient.

Maison Barbet
6, avenue du Général Brosset, 69390 Vourles
Tél : 04 72 04 32 10

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/philippe" target="_self">Philippe Lecoq</a>

Philippe Lecoq

Correspondant Lyon People
Sa longue expérience de journaliste lui octroie une légitimité naturelle. La ville de Lyon  n’a pas de secret pour lui, alors Philippe Lecoq prend un malin plaisir à nous en conter les meilleurs récits, aussi bien au rayon économique que politique.

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