Photos © Artcurial
Par Marc de Jouvencel
C’est sous le marteau de Maître Michel Rambert que l’artiste « lyonnaise » auquel le Musée Dini a récemment consacré une rétrospective remarquable a réalisé 23 526 euros. Jean Cocteau monte également sur le podium.
Lundi 13 octobre 2014. Soirée à rebondissement chez Artcurial. Ce qui ressemblait à une vente des plus classiques a finalement accouché de deux records mondiaux d’enchères. Le premier concerne donc une toile atypique d’Émilie Charmy représentant une femme allongée adjugée à 23 526 € frais compris à un acheteur rhônalpin. Ce peintre bien connu des amateurs de peinture Lyonnaise a réalisé une œuvre extrêmement séduisante, que l’on peut rapprocher dans son traitement du mouvement fauviste. Cette femme allongée, une œuvre précoce dans le corpus de son travail, évoque certaines odalisques par sa beauté et sa posture alanguie. La rareté et le côté inédit de cette toile explique son prix. Car trois jours plus tard, un autoportrait de l’artiste, de très bonne facture, a été adjugé 1600 euros.
Second record établi par un plat de Jean Cocteau à décor d’un profil d’homme adjugé à 4 712 € frais compris. A noter également la très belle surprise pour une tapisserie en laine et soie Aubusson qui a pulvérisé son estimation initiale en étant adjugée à 23 000€. La rareté du sujet et la finesse de la tapisserie ont su conquérir les amateurs d’art.
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