Par Morgan Couturier
Victime de la crise sanitaire, comme tous les indépendants et les professionnels de l’événementiel, Pierre-Yves Gas conserve son sens de l’humour ! Pour se faire entendre, le Lyonnais ne recule devant rien.
Non, Pierre-Yves Gas n’est pas mort. Son légendaire sens de l’humour non plus. Aperçu en bonne place dans le cortège funèbre des indépendants ce lundi 9 novembre 2020 à la Préfecture, la figure iconique de l’événementiel n’avait pas hésité à poser au pied du cercueil, ce sombre tombeau promis à tous les indépendants.
Il n’empêche, bien qu’en grand manque d’aides et de revenus depuis le déclenchement de la première vague du Covid-19, les professionnels concernés ne veulent pas se laisser abattre. Quitte à revenir d’entre les morts, comme tend à le faire Pierre-Yves Gas.
« Nous, on a peu d’aides, voire rien. On en a marre que les gens pensent que nous sommes riches, alors que ce n’est pas le cas ! Je peux comprendre que le gouvernement privilégie la santé au business, mais vu que l’on ne peut pas travailler, qu’il nous vienne au moins en aide. Autrement, les petits patrons, on va tous finir à poil », a-t-il évoqué.
Interdit de chômage partiel, privé de salaire pour s’habiller
Fidèle à lui-même, de telles paroles étaient forcément vouées à être pris au pied de la lettre. Et pour cause, malgré les fraîches températures, le géniteur de Plein Gas a fait tomber le haut et le bas, pour s’afficher entièrement nu, les parties intimes seulement cachées par une pancarte au message plus clair que le teint de sa peau : « quitte à être mis à poil par la Covid et le gouvernement, je peux le faire moi-même » !
Un message humoristique autant que sérieux, que Pierre-Yves Gas imaginait et partageait depuis quelques mois, avec quelques chefs d’entreprises. Le voilà à l’œuvre, non sans un certain succès auprès de la gente féminine et de ses fans qu’il retrouvera lundi 16 novembre, place Bellecour.
Reste à savoir si le gouvernement sera autant conquis par la silhouette du Lyonnais. Pour y parvenir, ce dernier n’a pas hésité à appeler ses confrères à en faire de même. A quelques jours de la sortie des premiers calendriers de Noël, l’idée peut suivre son cours. Quoi qu’il en soit, Pierre-Yves Gas a promis une chose : sans avancée d’ici la semaine prochaine, la pancarte pourrait être occultée.
C’est ce qu’on appelle porter ses c…
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