Le président de l’Olympique lyonnais évoque désormais une livraison pour juin 2015, et une demande d’indemnités pour les recours abusifs.
"Il n’y a pas d’éléments nouveaux. Nous avons un recours inscrit contre le permis de construire qui sera jugé en décembre. Dans l’attente, nous faisons en sorte d’avancer au mieux et notamment dans les discussions sur le contrat conception-réalisation (avec Vinci, ndlr), en voie de finalisation, et sur le financement", a commenté J.M. Aulas. Le dirigeant lyonnais s’exprimait en marge d’une conférence de presse sur un partenariat en faveur de l’OL féminin.
"Cela ne remet pas en cause les délais annoncés. Nous restons sur cette volonté de terminer le +Stade des Lumières+ pour le mois de juin 2015 permettant ainsi à l’équipe d’en prendre possession pour le Championnat 2015-2016 et de faire en sorte que l’Euro-2016 puisse de disputer dans le stade de Lyon", a-t-il ajouté. En juillet, l’OL Groupe annonçait toutefois une livraison pour le 2e semestre 2014.
"Tant que les recours ne sont pas purgés, cela complique les choses, notamment sur le financement, mais c’est l’objectif des opposants qui ont déposé les recours", a-t-il admis. "J’ai eu aussi des échanges avec Jacques Lambert, président du comité d’organisation de l’Euro-2016 et Michel Platini. Vu de l’UEFA, cet acharnement juridique, ces recours n’ont pour but que de repousser un certain nombre d’échéances et apparaissent désuets ou dérisoires", a encore estimé M. Aulas lequel entend "demander un certain nombre d’indemnités" pour les recours engagés et non aboutis. "Ce qui a toujours été le cas jusqu’à présent", a-t-il rappelé.
"C’est simplement une gêne qui complique les choses. Cela ne remet pas en cause le projet mais cela en perturbe le planning", a tenté de rassurer le président de l’OL qui doit rencontrer mardi après-midi, la ministre des Sports, Valérie Fourneyron. "Bien sûr, il n’y a pas de doute sur la tenue de l’Euro-2016 à Lyon", a-t-il assuré.
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