Par Morgan Couturier et Laura Noailly
« Le début de quelque chose », telle est la promesse de H7, le futur point de convergence des start-ups lyonnaises, développé dans l’ancienne Halle Girard, à Confluence. Avant son inauguration officielle, prévue pour le mois de mai 2019, nous avons pu admirer les prémisses de ce que sera le futur repaire des geeks lyonnais.
À peine dévoilé et déjà fonctionnel. Emblème de la Lyon French Tech, le hangar H7 doit attendre encore quelques semaines avant de rédiger les premiers chapitres de sa nouvelle histoire. Le lieu enregistre déjà sa première prouesse, à savoir la réhabilitation de l’ancienne Halle Girard, dont la noblesse des formes et des matériaux utilisés (un mélange de bois, de métal et de cuivre) est à saluer.
Il n’empêche, c’est bien au travers de ses start-ups, que cette Lyon French Tech entend se singulariser. « On va faire quelque chose d’innovant dans un vieux bâtiment », s’est ainsi réjoui David Kimelfeld, le président de la Métropole de Lyon, lequel y voit « une fabrique à idées ou à solutions plutôt qu’une fabrique à start-ups ».
La réunion de chercheurs, grands groupes et start-ups
Ainsi, si 45 entreprises innovantes doivent garnir les rangs de la promotion initiale d’ici le mois de mai, le lieu, entièrement rafraichi par l’agence Vurpas Architectes, a vocation à « catalyser l’attention des investisseurs », dixit Eric Burdier, fondateur d’Axeleo. Avant de poursuivre : « au quotidien, H7 doit favoriser les rencontres de matières formelles et informelles ».
« Rendez-vous de l’écosystème lyonnais » selon les mots de sa directrice Marie Esquelisse, H7 entend s’affirmer comme l’une des pierres angulaires de l’économie locale, si ce n’est nationale, à en juger sa volonté de développer un vrai pôle de créativité.
Sur les 200 candidatures d’ores et déjà reçues par les instances dirigeantes, H7 se laisse donc le choix de définir ses meilleurs éléments, parmi lesquels devraient figurer une vingtaine d’entreprises étrangères. « Le but est de créer de nouvelles synergies entre de nouvelles communautés », a évoqué Karine Dognin-Sauze, vice-présidente de la Métropole, en charge du numérique.
« On ne doit pas avoir peur de rentrer dans H7 »
Carrefour de l’action et de l’innovation, Lyon French Tech semble tailler pour atteindre ses objectifs, non sans une certaine autonomie. À peine lancé, le projet prévoit en effet une réutilisation intelligente des bénéfices, la moitié d’entre eux devant servir au financement des « projets compliqués à financer », quand l’autre doit être utilisée pour encourager la modernisation du bâtiment. Le sort du lieu est à ce prix. Après tout, pour paraphraser Louis Pélaez, président de LPA, « l’humain doit être au centre de tout. H7 a beaucoup à nous apporter ».
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