Texte : Morgan Couturier – Bénéficiant des dessins du cabinet AFAA Architecture, 6e Sens Immobilier et son président Nicolas Gagneux ont réussi à redynamiser les anciennes friches industrielles du 9e arrondissement de Lyon. Mieux, le projet Industria Agrippa permet à 7100m2 de locaux d’activités de voir le jour et ainsi stimuler un « quartier de Vaise que l’on ne regardait plus »
Le terrain n’a pas attendu hier ni aujourd’hui pour attiser les convoitises. Ainsi est le lot de ces anciennes friches industrielles que le temps semble vouloir contraindre à s’effacer. Du moins jusqu’à maintenant, et l’intervention de 6e Sens Immobilier. Car comme souvent en tel instant, si Nicolas Gagneux (ci-dessous) le veut, tout s’avère réalisable. Y compris la magie, que le promoteur lyonnais avait convié à la partie, à cette inauguration officielle du projet Industria Agrippa pour lequel Nicolas Gagneux et ses équipes auront fait apparaître plus de murs que d’en effacer.
Car si la partie Agrippa, et ses bureaux en N+4, demeure encore en phase de finalisation, la partie Industria, développée en N+2 sur 4000m2, aura déjà permis aux visiteurs de jauger le potentiel de ses locaux d’activités flambant neufs. « C’est un vrai succès », s’est ainsi réjoui Nicolas Gagneux, évidemment rassuré par la commercialisation, pendant les travaux, des 31 lots existants, mais aussi et surtout, par la redynamisation du quartier de Vaise.
Les 31 lots existants cédés pendant la construction
Un fait indiscutable au regard de l’activité déjà présente sur site, et sur cet immeuble regroupant cabinets d’avocats, agences digitales et autres bureaux d’études. « Nous restons attentifs au maintien de l’activité. Ce projet va créer une émulation et s’affirmer comme une vitrine de l’emploi durable », s’est félicitée de son côté, la maire du 9ème Anne Braibant, laquelle s’est également engagée « à réaliser quelques petits aménagements de la voirie à la fin des travaux ».
De son côté, 6e Sens Immobilier l’a assuré, un imposant projet de végétalisation verra le jour très prochainement, de manière à égayer ce bâtiment aux « façades très sobres appuyées par des vieux souvenirs d’étudiants », dixit l’architecte Philippe Audart (AFAA Architecture). Qu’importe, ses « matériaux contemporains et très durables » semblent destinés à rappeler la jeunesse du projet et l’avenir dessiné devant lui. À peine inauguré, on ne peut alors souhaiter que « belle vie à cette belle réalisation ». Une réalisation à 12M€ !
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