Par Justine Doz     

Au cœur des Monts d'Or, le village de Curis, d'un peu moins de 1000 habitants, est un petit bourg de l'agglomération lyonnaise comme un autre. Mais il suppose une histoire particulière, qui s'inscrit notamment dans son château, riche d'une culture, d'un passé, longtemps laissé à l'abandon et aujourd'hui remis au jour par le groupe Sogimm.

Il est aujourd'hui possible d'acquérir, dans ce village, un petit bout de patrimoine, avec des logements issus de la réhabilitation du château de la Trolanderie et de ses écuries. Ce projet, mis en place par le groupe Sogimm, a ainsi permis de sauver cette demeure du 13ème siècle en proie à la plus profonde désuétude avant son rachat par le Grand Lyon. C'est la communauté urbaine qui a récemment cédé l'édifice et son parc de 33 hectares à Sogimm, avec pour mission de lui redonner vie. Crée en 1985, le groupe de Gilles Proisy a l'ambition de faire revivre les pans du patrimoine français à travers son architecture, en se chargeant de la réhabilitation des sites et de la commercialisation pour des investisseurs soucieux non seulement des gains, mais aussi de la sauvegarde de monuments souvent protégés. Grâce notamment à la loi sur les monuments historiques et à la loi Malraux, ces propriétaires qui s'engagent à mettre leur acquisition en location peuvent alors bénéficier d'une déduction fiscale très importante ; et cela ravit tout le monde. Dans le cadre du château de Curis, une trentaine d'appartements d'environ 80 m² sont concernés, dont l'un est agrémenté d'un grand salon marocain à la façon de Pierre Loti.