© Fabrice Schiff
Le tribunal de commerce de Lyon devait dévoiler le nom du repreneur du bar restaurant de Confluence, après la liquidation judiciaire, fin février, de la société exploitant l’établissement.
Le plus gros gâchis de la décennie vire à la tragicomédie. La guerre interne entre ses associés ayant eu raison du Docks 40, le tribunal de commerce de Lyon devait trancher entre les offres de reprises, jeudi 12 mars 2015.
Parmi ces dernières :
– Celle de Raphaël Castaldo, alias Pépine. Le taulier de l’Imprévu avait formulé une première offre à 105 000€, réévaluée à 210 000€.
– Benjamin Lavorel, fils du propriétaire du château de Bagnols Jean-Claude Lavorel et repreneur de la Maison Borie à Gerland, a proposé la somme de 600 000€.
– Initialement émetteur d’une offre à 200 000€, le patron d’Espace Group et ex-associé du Docks 40, Christophe Mahé, a revu son ticket à la hausse en s’alignant sur celui proposé par Benjamin Lavorel, soit 600 000€.
– Enfin, la famille Guillermin, autocariste propriétaire du groupe de transports éponyme, a posé un million d’euros sur la table, qu’équilibrent toutefois de nombreuses clauses suspensives.
Résultat ? Pas de fumée blanche et un statu quo qui va perdurer. En cause ? Un des juges du tribunal de commerce de Lyon, Stanislas Lavorel, n’est autre que le frère d’un des porteurs de projet. Conséquence ? L’affaire va être dépaysée auprès du tribunal de commerce de Saint-Etienne ou de Bourg en Bresse. Une décision qui, selon nos informations, satisfait Pépine, Benjamin Lavorel et les Guillermin.
En attendant, l’équipe du Docks est déjà sur pont et poursuit l’activité avec dès vendredi soir une soirée « Et c’est pas fini. » « Nous subissons simplement les allers et retours de la justice nous concernant. Rien qui nous enchante, sincèrement. Mais si il nous est possible de passer un peu plus de temps avec nos clients, nous en somme ravis », commentent la team Docks 40 sur sa page facebook.
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