Par Benjamin Solly
Le président départemental du Medef déplore les mesures du projet de loi de finances 2013, qui risquent de « faire peser un risque sérieux sur l’investissement et l’emploi. »
Les patrons se rebiffent ! Après le dévoilement du projet de loi de finances 2013, qui fera peser 10 milliards d’euros de taxes supplémentaires sur les entreprises, Bernard Fontanel se fait l’écho, par voie de communiqué, « du coup de blues des patrons. » « La France connaît le niveau de prélèvements sur les entreprises le plus élevé de tous les pays de la zone euro, rappelle-t-il. Par rapport à 2010, l’augmentation des prélèvements obligatoires s’établit à 29,1 milliards d’euros. Une charge qui menace directement la compétitivité, l’emploi et l’investissement »
Le syndicat patronal partage pourtant les priorités de réduction des déficits publics et de désendettement de la France fixé par le gouvernement. Pas la méthode. « Une bonne répartition de l’effort aurait dû se traduire par un effort budgétaire portant aux deux tiers sur les dépenses, à travers une véritable politique de réduction de la dépense publique, et seulement un tiers sur des recettes nouvelles. » Parmi les nouvelles mesures les plus impopulaires : la taxation des plus-values de cession de parts de capital de l’entreprise sur le barème de l’impôt sur le revenu, « préjudiciable au développement des TPE, PME et ETI », regrette Bernard Fontanel.
Les entrepreneurs ont également entamé la riposte sur les réseaux sociaux. En 72h, le groupe #geonpi compte plus de 3 5000 followers sur Twitter, et la page DéfensePigeons a récolté plus de 7 5000 « j’aime » sur Facebook. Les autoproclamés « Pigeons » comptent dans leurs rangs des patrons emblématiques comme Xavier Niel (Free) ou Marc Simoncini (Meetic).
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