Texte : Morgan Couturier – Opérationnelle depuis février 2022, l’application Sherlock tend à révolutionner le marché de l’immobilier lyonnais, en réunissant acheteurs, vendeurs et agents immobiliers sur une seule et même plateforme. La jeune start-up souhaite apporter plus de transparence et de simplicité à chacun de ses acteurs.
Ils ont cherché, ils ont trouvé. En bon accord avec le nom de leur société, les co-fondateurs, Jean-Christophe Chabret, Loïc Busetta et Stéphane Brousse ont longtemps mené leur enquête, chiné quelques indices dans un marché de l’immobilier « où beaucoup de choses ne conviennent plus ». Puis dans la nuit d’une soirée légèrement arrosée, l’illumination est apparue. « Je me suis dit que ce serait sympa de monter un projet. On avait la même vision, alors dès novembre 2020, on a travaillé sur la genèse de Sherlock ».
« Le métier évolue et la demande des clients aussi », expose-t-il, à l’heure de révolutionner un secteur encore « très peu digitalisé. L’idée était de prendre le contre-pied de tout cela. Alors on s’est dit qu’il fallait créer notre propre outil, avec deux cœurs de cible : les agents et les clients », poursuit Jean-Christophe Chabret. De là, naquit Sherlock, cette application gratuite (également présente sur internet), où professionnels de l’immobilier, acheteurs et vendeurs trouvent leur bonheur en quelques clics.
Des rendez-vous clients/agents aménagés sur le modèle d’une célèbre application de santé
« Nos agents, nous les équipons d’outils (contre un forfait de 99€ par mois), avec un vrai accompagnement et surtout, on va leur donner l’ensemble des honoraires à partir d’un certain chiffre (l’intégralité des commissions est versée si ce chiffre est atteint, ndlr) », souligne Stéphane Brousse, ce dernier ne manquant jamais de rapporter l’importance de son point d’attache. D’un QG, basé aux frontières de Caluire et Rillieux-la-Pape, censé supprimer la solitude des conseillers immobiliers indépendants et par ricochet, leur abandon.
Un confort de travail productif, à l’heure où Sherlock s’efforce à trouver de nouveaux agents, restreints à treize unités actuellement. « L’objectif est d’en recruter 3 à 5 par mois », s’aventurent les co-fondateurs. Car si Sherlock Holmes demeure un personnage de fiction, l’idée de Sherlock demeure limpide : simplifier à terme, l’expérience client, en accordant à tout à chacun « la possibilité de suivre l’ensemble de la transaction ». Mais aussi de visiter virtuellement chaque bien via l’application, d’en estimer gratuitement la valeur à hauteur de trois par jour, ou même de « dénoncer un mandat comme bon nous semble, du jour au lendemain. « Ça nous oblige à être performants », glisse Loïc Busetta.
Plusieurs dizaines de mandats de vente déjà répertoriés
Plus encore, si l’aspect pécunier demeure prédominant dans un secteur aussi complexe que l’immobilier, Sherlock tend à loger ses utilisateurs à la même enseigne. « Pour les clients, nous ne sommes plus sur un schéma d’honoraires au pourcentage, mais sur des honoraires au forfait, quel que soit le prix du bien. Nous avons voulu introduire quelque chose de plus juste, plus équitable », martèle Stéphane Brousse.
Ancien de la maison Guy Hoquet, ce dernier l’avance alors avec fierté, un tel contrat s’établit sur la base d’un forfait à 10 000€ TTC, financé par moitié par l’acheteur et le vendeur. « On n’est pas en mode low cost. Nous avons simplement choisi un modèle transparent », réitère ainsi Jean-Christophe Chabret. Sur ce point, la raison fait dire que « la transparence n’est rien sans clarté ». Le mieux est alors d’essayer. Sherlock se laisse télécharger. Gratuitement. Un bel argument… de ventes, à l’heure où l’application affiche déjà 900 téléchargements. Reste désormais aux différents acteurs de l’immobilier de l’adopter. Et de trouver leur compte.
> Plus d’infos sur www.sherlock.immo
0 commentaires
Trackbacks/Pingbacks