L'Olympique lyonnais investira seulement 20 à 25 millions d'euros dans le recrutement cet été contre 80 Millions d'euros pour la saison dernière, a annoncé Jean-Michel Aulas, assurant que les meilleurs comme Hugo Lloris, Jérémy Toulalan ou Lisandro resteraient.
"Nous allons garder nos meilleurs joueurs. Nous ne pourrons pas investir 80 M€ dans le recrutement. Ce ne serait pas une bonne manière de gérer le club mais ce sera plutôt entre 20 et 25 M€. Il faudra céder un certain nombre de joueurs mais pas parmi les meilleurs", a affirmé M. Aulas sur l'antenne d'OLTV. "Des joueurs comme Jérémy Toulalan et Hugo Lloris, avec lesquels nous discutons même de renouvellement de contrat, mais aussi Lisandro, seront préservés", a-t-il aussi assuré. Pour justifier cette réduction d'investissement au niveau des transferts, Jean-Michel Aulas a évoqué la disparition du droit à l'image collective (DIC) qui selon lui "coûtera 7 M€ à l'OL". "Rien n'est envisagé par l'Etat pour remplacer cette disposition, et aujourd'hui nous sommes sur le sable", a regretté l'homme fort de l'Olympique lyonnais. Cette situation incitera le club rhodanien à se passer de "deux ou trois joueurs confirmés au profit de jeunes issus du centre de formation".
"Nous entrons dans une zone de turbulences (économiques). Sur le plan français, tous nos concurrents seront en difficulté et l'OL doit en tenir compte. Il faut réduire le train de vie, mais comme nous avons bien géré dans le passé, nous aurons la capacité de nous renforcer", a estimé M. Aulas. Ce dernier a également reconnu que la situation financière ne serait pas la même selon que l'Olympique lyonnais se qualifie ou non pour la Ligue des Champions. Le président du club a plusieurs fois évoqué un manque à gagner de 20 M€ si Lyon ne participait pas à la C1. Enfin, Jean-Michel Aulas a indiqué que l'attribution ou non à la France de l'Euro-2016 aurait des conséquences sur les délais d'inauguration de l'éventuel futur Grand Stade de Lyon, dont la construction est envisagée à Décines-Charpieu (est de lyon). Son inauguration est espérée le 8 décembre 2013 mais il rencontre de fortes oppositions au plan local. "Si l'Euro n'est pas attribué à la France, cela poserait plus de problèmes en terme de délai. Il faut un stade, nous le voyons bien", a insisté M. Aulas.
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