Texte : Morgan Couturier – Logements, commerces, lieux de réception… la société Visite Privée offre une infinie possibilité de visites virtuelles. Une vraie révolution dans un secteur d’activités où le numérique est amené à prendre de plus en plus d’ampleur.

Ce n’est peut-être pas un grand pas pour l’humanité, ou du moins un grand pas au sens réel du terme. Mais à y regarder de plus près, Visite Privée pourrait néanmoins s’apparenter à un petit pas pour l’homme, avide de découvertes et de… visites. Le tout, à portée de mains et de clics. Ce même geste qui depuis deux ans, permet à de nombreux internautes de s’exporter en quelques secondes loin de leur univers, pour permettre à ceux qui le souhaitent d’explorer cet attrayant milieu qu’est l’immobilier.

Grâce au Lyonnais Frédéric Breffeilh et son scanner 3D, connaître les moindres mètres carrés de cet univers, répond désormais à la définition de Saint-Exupéry : « connaître, ce n’est point démontrer, ni expliquer. C’est accéder à la vision ». Cela tombe bien, avec Visite Privée, voir, ou plutôt… visiter, relève du jeu d’enfant. Ou vidéo. « Les clients sont vraiment séduits par le rendu. Ils sont impressionnés de voir quelque chose d’aussi net, aussi fluide. Il y a un certain émerveillement », assure l’ancien attaché de presse de l’OL, convaincu par l’idée de tenter une nouvelle aventure professionnelle.

Plus d’une trentaine de collaborateurs dans toute la France

À l’instar des acteurs de ce monde l’immobilier qu’il côtoie désormais, Frédéric Breffeilh n’a donc pas mis longtemps à installer « sa boite de 5 kg ressemblant à un radar » sur le marché. Outre la qualité 4K des images dessinant bout à bout les visites, ces mêmes expéditions séduisent avant tout pour leur côté immersif et par la facile déambulation à travers les pièces. Un atout non-négligeable pour Visite Privée, laquelle su profiter de la crise sanitaire, pour démocratiser son activité, à une période où « les visites virtuelles n’étaient encore qu’un gadget ». « Ça m’a bien aidé, c’est vrai, dans le sens où les premiers clients ont eu ce besoin de faire visiter sans se déplacer », expose-t-il.

Le paradoxe revint alors à cette image bafouée de la réalité, où de telles créations ne feraient que le bonheur des agences immobilières. La clientèle se trouve ailleurs. Vers ces « professionnels qui veulent de la qualité », à savoir dévoiler et valoriser leur établissement en haute qualité, de manière à laisser les curieux visiter sans bouger, leurs hôtels, restaurants, discothèques, résidences étudiantes et autres salons de coiffure.

« C’est vraiment un jumeau numérique du monument. Les clients sont heureux de voir leur visite virtuelle », se réjouit Frédéric Breffeilh, dont les réalisations font leur bonheur de tout l’Hexagone. À commencer par quelques chantiers d’exception, comme peuvent l’être des maisons de rêve ou le navire scientifique, Plastic Odyssey, établi sur le port de Dunkerque. « J’attends un nouveau scanner encore plus puissant. On a des bruits comme quoi il serait en préparation », avance le Lyonnais aux 134 millions de pixels.

À raison d’une journée par tournage, le chiffre d’affaires pourrait alors suivre des standards aussi élevés. En toute modestie. « Je n’ai pas la prétention de faire 5M€ de CA, mais au vu des besoins, ça va se faire naturellement », s’amuse Frédéric Breffeilh. Preuve que la réussite virtuelle peut aussi être réelle. On vous laisse imaginer, et visiter…

>Plus d’infos sur www.visiteprivee.fr