Texte : Philippe Lecoq – Son nom sonne comme l’enseigne de sa petite entreprise. jdlumiere, pour Jules Daniel, expert en éclairages de toutes sortes.
Une petite entreprise basée à Villeurbanne née il y a tout juste dix ans, mais qui n’en a pas moins déjà signé des contrats bien au-delà de la région AURA, sur tout le quart sud-est, Monaco, et, bien sûr, le Moyen-Orient.
Jules Daniel, 40 ans, est un Lyonnais, dans le sens large du terme, bercé par la Fête des Lumières et le plan génial du trio Noir-Chabert-Guilhot qui a su embellir sa ville et la rendre plus en phase avec son époque. Alain Guilhot chez qui d’ailleurs il a fait ses armes, alors que Jules n’était qu’un jeune électronicien féru d’art et de dessin avec déjà l’idée de rendre la vie plus belle.
« J’ai une fâcheuse tendance à l’art, j’ai fait pas mal de dessins sur les murs, j’ai toujours eu cette ouverture, je prends beaucoup de plaisir à faire de la création », explique-t-il. A Lyon, il a trouvé de quoi l’éblouir. « Je pense que je suis tombé dans la Lumière parce que je suis Lyonnais. Je n’aurais pas eu ces opportunités, avoir une licence en éclairage – à l’IAE Lyon III – ou travailler chez Guilhot sans ce contexte culturel.
La Fête des Lumières est une sacrée vitrine des possibilités de l’éclairage, elle ouvre au métier et aux capacités de la Lumière », remercie-t-il sans façons.
« Je suis tombé dans la Lumière parce que je suis lyonnais »
Son job aujourd’hui ? Lighting designer – concepteur lumière en Français – patron d’un bureau d’études en éclairage(s) spécialisé dans « la mise en valeur du patrimoine, de villas, d’hôtels de luxe, du patrimoine végétal aussi, et puis de ponts, d’églises etc… »
Bref, le volet artistique. L’autre partie est plus technique, « nous faisons de la rénovation d’éclairage, des audits sur des problématiques en énergie dans le cadre de rénovation d’usines ou d’industries lourdes ».
Et donc il ne manque pas de travail. D’autant que depuis l’épisode du confinement il a trouvé de nouvelles vertus et pour tout dire un certain charme à aider les entrepreneurs à économiser l’énergie. « J’ai travaillé pendant quinze ans à rajouter de la puissance sur un réseau existant, ce qui est foncièrement esthétique mais pas toujours utile.
Je suis content d’avoir évolué et de faire faire des économies importantes d’énergie, ce qui me parait essentiel aujourd’hui. Mais je continuerai le volet artistique car j’aime bien mettre en valeur des bâtiments, c’est ce qui rend la vie nocturne plus belle, on peut tout faire avec l’éclairage, créer des ambiances de vie. En fait j’aime bien la double facette de mon métier ». CQFD.
« Je continuerai le volet artistique car j’aime bien mettre en valeur des bâtiments, c’est ce qui rend la vie nocturne plus belle, on peut tout faire avec l’éclairage, créer des ambiances de vie. En fait j’aime bien la double facette de mon métier ».
0 commentaires