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Par Léna Bouillard

La signature de la charte d’ « Invest in french metropolises » a eu lieu mardi 18 juin 2013, dans l’impressionnante Skyroom de la Tour Oxyène. Lyon, Lille, Marseille, Nice, Nantes, Toulouse et Bordeaux, sept métropoles françaises qui ont décidé de s’associer pour attirer davantage d’investisseurs étrangers et contrer l’hégémonie parisienne.

« Ce sont les métropoles qui font la richesse et le développement de notre pays », commence Philippe Grillot, président de la CCI de Lyon et vice-président de l’Aderly. En effet, les sept métropoles françaises concentrent plus de 200 des 471 projets d’investissements attirés en France en 2012. C’est ce constat qui est à l’origine de la création d’ « Invest in french metropolises », un club qui tente de promouvoir l’attractivité des villes françaises à l’étranger contre l’hégémonie dévorante de Paris. « En cas de compétition entre les métropoles sur l’implantation d’une entreprise étrangère, nous mettrons en avant celle qui s’impose le plus naturellement du fait de sa spécialisation territoriale, pour que la destination France gagne », explique Robert Ghilardi de Benedetti, directeur général de Bordeaux Invest. Et malgré les mauvais résultats de la France en matière d’attractivité, révélées par l’étude d’Ernst & Young, les sept métropoles sont décidées à inverser la tendance. En plus de leur qualité de vie, de leurs centres de formation de qualité et de leurs politiques d’innovation, les sept villes comptent bien jouer sur leurs spécialités (l’aéronautique pour Nantes, les biotechnologies pour Marseille, le développement durable pour Lyon) pour peser dans la balance face à Paris. « Dans cette France qui décroche, il y a des métropoles qui s’accrochent », constate Jean-Pierre Delattre, président d’Ernst & Young.