Texte : Eva Bourgin. Fondé par Clément Barioz et César Traverse, « Le Local Piscine » propose des robots de piscine reconditionnés, garantis un an. Installée à Craponne, leur jeune entreprise a déjà vendu une quarantaine de produits, le duo souhaite désormais s’étendre en France !
Pour atteindre la réussite, le chemin ne semble pas toujours évident. Si certains n’osent pas se jeter à l’eau, d’autres comme Clément Barioz et César Traverse ont d’ores et déjà fait le grand saut. Depuis septembre 2021, les deux jeunes Tassilunois alternent entre un master à l’école de commerce ESDES et leur propre entreprise, le Local Piscine.
Spécialisée dans les robots de piscine reconditionnés, la start-up propose des produits deux fois moins cher que sur le marché, l’achat de matériel et la location de robots… un concept innovant, imaginé pour la toute première fois en 2020.
Dès le départ, le projet est soutenu par leur école ESDES
« On a tous les deux fait des jobs d’été dans la piscine, on était affilié aux robots de nettoyage. On s’est dit qu’il y avait du potentiel dans le matériel défectueux, notamment des robots de piscine », affirment-t-ils. Une réflexion écologique, appréciée dès le début par leur établissement scolaire. Tous deux inscrits au Programme Grande École, le duo dévoile leur projet au sein du concours interne CAP ESDES en 2021… et décroche la première place. « On a reçu une prime de 5 000 euros, ça nous a bien aidé. On a été soutenus par notre directeur et notre responsable de projet », ajoute le fondateur.
Si ces deux passionnés se retrouvent au sein d’une même entreprise, leur parcours respectif restent quant à eux restent différents. « César était bon élève, il a tout de suite accédé au Programme Grandes École. Moi j’étais plutôt médiocre », confie-t-il. Après avoir redoublé sa seconde, celui-ci rentre en STMG puis intègre le bachelor ESDES. Lors du confinement, ce dernier passe le concours pour accéder à ce même programme en master… un objectif qu’il atteint avec succès. Inscrit dans la même classe, le duo développe leur projet et propose un premier point de vente à Craponne, au sein d’un container reconditionné. « Ça a beaucoup plu, et cette année on veut aller encore plus loin », confirme ce dernier.
Pour viser l’échelle nationale, l’entreprise collabore avec SCP Pool Corporation
Basé sur un concept simple, l’entreprise récolte le robot, le répare puis le revend à un prix moyen de 550 euros. « Depuis septembre, nous accueillons un responsable technique à temps plein, Louis Bonnet-Eymard, il s’occupe de la phase d’essai des robots. Ça dure une heure », précise-t-il. A l’aide d’un boîtier, celui-ci effectue une série de tests pour déterminer si le produit est réutilisable. Si le robot semble trop défectueux, celui-ci est alors transformé en pièces détachées. « Ça peut toujours servir pour ceux qui aiment bricoler, on collabore aussi avec le cabinet RSE Katekhon qui nous aide à répondre à ces problématiques », ajoute-t-il.
Une équipe dont la jeunesse est une valeur ajoutée, nécessaire au développement de la marque. Ainsi, trois autres membres ont intégré le Local Piscine dont Anaïs, leur camarade de leur classe. Afin d’améliorer le processus de récolte, l’entreprise travaille avec le groupe américain SCP Pool Corporation et vise 250 robots commercialisés pour 2022. « Le plus difficile, c’est de changer les habitudes. Les gens reconditionnent leur iPhone, mais les robots c’est plus difficile », conclut le fondateur. Pour s’imposer davantage, la structure souhaite s’allier avec des magasins éphémères lyonnais.
Une prochaine étape pour cette start-up, plus proche du succès national que d’une noyade entrepreneuriale !
Bonsoir j’ai un robot de piscine Tiger Shark dont on veut se séparer. Cela vous intéresse t-il
Cordialement