Photos © Fabrice Schiff
Par Marjorie Auer
Vendre vos affaires sur des plateformes type eBay vous semble compliqué à cause d'un emploi du temps particulièrement chargé? Fabrice Jeannerod se propose de revendre à votre place vos objets, avec à la clé un gain de temps précieux.
Le concept vient des Etats-Unis, où sont nées quelques franchises fonctionnant avec le site d'enchères en ligne eBay. D'abord ingénieur en environnement, Fabrice Jeannerod reconsidère son parcours professionnel. ‘‘J'ai mis un peu de temps pour mettre en place cette idée que j'avais depuis longtemps'' explique-t-il. Il s'agit pour lui de se situer ‘‘entre le dépôt vente et l'intermédiaire de vente''. Un an et une boutique installée rue Moncey (3e arrondissement) plus tard, Troc Station est née. La mécanique semble bien huilée : les gens – des particuliers comme des entreprises souhaitant déstocker – se déplacent au magasin afin de déposer et d'estimer la valeur de leur marchandise. A partir de là, Fabrice gère sa mise en ligne, pour le moment exclusivement sur le site eBay : de la prise de photos avec du matériel professionnel, à la conception de l'annonce, et de la relation entre le client avec les éventuelles questions des internautes désireux d'acheter le produit, à l'encaissement et à l'expédition. Concernant les objets encombrants, Fabrice se déplace à domicile afin d'estimer la marchandise, qui reste chez son propriétaire en attendant de trouver un acquéreur. Suite à l'encaissement, il n'a plus qu'à mettre en contact les deux parties afin qu'elles trouvent un terrain d'entente sur la livraison.
Pour votre tranquillité d'esprit, comptez un forfait de 5 euros par objet vendu, ainsi qu'une commission de 30% sur le montant de la vente. Ainsi, Fabrice Jeannerod ‘‘assume les risques et les responsabilités''. Et si la marchandise n'a pas trouvé acquéreur, aucun frais ne sera demandé au déposant. Toutes sortes d'objets peuvent être vendus : high-tech récent, accessoires de mode de luxe, meubles anciens, et plus insolite, des instruments de musique. Cependant, tout ne trouve pas preneur, et cela concerne surtout le prêt-à-porter et les objets de décoration non griffées. De plus, l'objet doit avoir une certaine valeur pour qu'il soit un minimum rentable (30 euros minimum). ‘‘Il faut que je fasse en sorte que l'objet se démarque des autres, par une marque, un style particulier… les mots clés et les images doivent le valoriser sur internet''. Voici tout son travail : ‘‘Le déposant n'a rien à faire, il gagne du temps et ne se préoccupe pas de la vente. De même, l'acheteur peut avoir une description objective parce qu'il ne s'agit pas de mon bien''. Un véritable procédé gagnant-gagnant, qui a déjà permis la vente d'une centaine d'objets. Fabrice Jeannerod n'exclut d'ailleurs pas de vendre prochainement sur d'autres plateformes de vente, aussi bien généralistes que spécialisées.
Troc Station
112, rue Moncey – Lyon 3ème
Tel : 06.22.91.13.28
Bonjour, Une pratique similaire a été condamné par la Cour d’appel de Paris le 8 Avril 2009. Pour proceder à des ventes aux encheres : il faut posseder un diplome de commissaire priseur. Cordialement
Effectivement, le « CVV » (Conseil des Ventes Volontaires) a eut raison d’un de ses concurents, mais cela fait vraiment de la peine car plutôt que d’utiliser les nouveaux outils qu’internet propose, les commissaires priseurs se limitent à leur pré carré…Ils devraient plutôt investir dans la place car leur expérience est reconnue. Bonne soirée
Soit dit en passant, la pratique de l’enchère ne semble pas sont premier objectif avec l’utilisation de différentes plateformes de vente. A+