Par Edeline Sistek
Gérard Collomb, Sénateur Maire de Lyon et Jean-Michel Aulas, Président de l'Olympique Lyonnais, ont dévoilé conjointement les résultats d'un sondage sur le futur stade à la presse. Tour du propriétaire dans les moindres détails et en images de synthèse… s'il vous plait !
OL Land en attire du monde… Projet controversé par une minorité d'habitant de Décines, c'est une horde de journalistes que Gérard Collomb accueille en ce 21 octobre 2009. Curieux et impatients à l'idée de découvrir ce que sera le nouveau site de référence du football lyonnais. Gégé, en très grande forme, annonce vouloir mettre « les bouchées doubles ». Convaincu, convainquant, et conquérant, ce projet répond en outre aux volontés de développement de l'est lyonnais. « Et pourquoi pas s'étendre ensuite jusqu'à l'Isle d'Abeau ? » Minute papillon, les premières vitres du grand stade posées, on pourra y penser… car la bataille est gagnée, pas la guerre. A ce jour, un sondage Ipsos* annonce que 3 lyonnais sur 4 seraient favorables à cette construction, l'opposition craignant pour leur environnement. En même temps, côté développement durable, Lyon ne fait pas dans la dentelle. En effet, c'est sur une superficie totale de 50 hectares que naîtra un véritable complexe événementiel. Stade de 60 000 places, certes, mais aussi hôtels, OL store, centre d'entraînement, siège du club… Un vrai petit cocon pour les spécialistes et néophytes du ballon rond. Avec près d'un hectare et demi de panneaux solaires en toiture, une utilisation privilégiée des énergies renouvelables, une gestion optimisée des eaux, des déchets et des accès, une insertion architecturale et paysagère soignée, le Grand Stade, en matière d'environnement comme de sport, vise un seul but : l'excellence.
Un vrai défi, afin de répondre aux enjeux énergétiques majeurs d'aujourd'hui et de demain. 5 Etoiles selon les normes UEFA, un stade écolo donc, mais aussi grand luxe. Le Grand Stade, comme un objet non identifié sur le site du Montout, sera fait de ver(t)re, de lumières, et de grands frissons. Sportifs, le frisson. Mais aussi culturel, à tout niveau, puisque l'enceinte promet d'accueillir 30 à 35 événements par an, autres que les matchs de l'Olympique Lyonnais. A quand un live de U2 à Décines? Jean Mimi nous permet même de rêver… Mais le rêve a un prix: coût global de l'investissement, 450 millions d'euros, cofinancés au 3/4 par des capitaux privés et pour ¼ par des fonds publics. Une inauguration souhaitée pour 2013 : le 8 décembre dites-vous ? Quelle coïncidence ! Les rues de Lyon s'apprêteraient-elles à être désertiques en ce jour si emblématique? Il faudra choisir… Un « Neverland » à la sauce Aulas que l'on peut dès lors visiter virtuellement sur www.grandstadeol.com. Là où le jeu nous amuse, c'est lorsque d'un simple clic, nous nous retrouvons en plein dans les vestiaires… vides, bien évidemment. Mais les maillots y sont soigneusement alignés. Surveillez, peut-être que les noms des recrues encore secrètes de l'OL s'y seraient glissées…
* Sondage Ipsos réalisé au national le 25 et 26 septembre 2009 sur 1009 individus de plus de 15 ans, et sur le Grand Lyon du 21 au 28 septembre sur 1002 individus.
Grand stade écolo ? Des dizaines de milliers de voitures devant traverser et encombrer l’agglo chaque soir d’événement… Quel beau bilan carbone. Aucun métro de desserte contrairement à Gerland. Où est le progrès ? Ne devrait on pas garder notre stade lyonnais à Lyon justement et réaménager tout Gerland ? Oui il faut un grand stade pour lyon mais peut être pas dans ces conditions…