Le nouveau musée des Confluences ? Non, le futur stade de l'OL © HOK Sport architecture
La construction à Décines-Charpieu (Rhône) du Grand Stade de l'Olympique lyonnais (L1 de football) et du complexe de loisirs "OL Land", projet dévoilé jeudi, suscite autant d'espoirs chez le Grand Lyon et le club que d'opposition de la part des riverains.
"C'est un enjeu pour le développement de notre agglomération et une formidable opportunité du développement du territoire", a affirmé à la presse Gérard Collomb, qui a fait valoir de nombreux arguments sur les facilités de transports en commun, de parkings relais et d'aménagements routiers "qui seront favorisés par la construction du stade". Toutefois, le coût supporté par les contribuables du département du Rhône reste à déterminer, hormis pour le Grand Lyon qui a estimé ses investissements entre 65 à 80 millions d'euros. Le stade, d'une capacité de 60.000 places assises et couvertes, soit 20.000 places de plus qu'à Gerland où évolue l'OL depuis qu'il a été fondé en 1950, sera pour sa part financé par le club pour un montant évalué à entre 250 à 300 millions d'euros.
Aucun représentant du SYTRAL (Syndicat des transports de l'agglomération lyonnaise), du conseil général ou encore de l'Etat, qui devront supporter le financement public de la desserte du complexe "OL Land", n'étaient présents à la conférence de presse du Hilton pour expliquer la contribution qu'ils entendent amener, sans augmenter la pression fiscale, à cet immense chantier. Celui-ci suscite toujours la vive opposition de plusieurs associations de riverains, qui estiment le coût global pour les collectivités publiques à entre 400 et 500 millions d'euros. Elles dénoncent également "les manœuvres d'OL Groupe, qui a invité ses supporteurs à se rendre massivement aux réunions publiques de concertation avec l'intention d'obtenir un plébiscite sur ce projet". Sur une surface de 50 hectares, "OL Land" sera mitoyen d'une surface commerciale de 20 hectares, à bâtir elle aussi. "Nous espérons rattraper comme cela les grands clubs européens. Le financement est bouclé", s'est félicité Jean-Michel Aulas, qui espère toujours une inauguration pour juillet, voire l'automne 2010.
Toutefois, des proches du dossier n'hésitent plus à confier que les délais pourraient ne pas être tenus alors que le début du chantier est espéré pour janvier 2009, d'autant que de nombreux recours administratifs devraient être déposés. Par ailleurs, le maire de Lyon a rappelé que le Lyon OU (ProD2 de rugby), qui joue actuellement devant, au mieux, 3500 spectateurs, serait le club résident du stade de Gerland après le départ de l'OL. "Nous avons l'idée de construire une grande équipe de rugby capable d'attirer 20.000 spectateurs de moyenne", espère M. Collomb. Toutefois, il semble difficile de faire cohabiter deux équipes de sport de plein air à haut niveau dans l'agglomération lyonnaise. Enfin, le projet d'agrandissement de Gerland semble avoir été définitivement abandonné en raison de la proximité du port Edouard-Herriot, placé en zone "Seveso" et dont la date de déménagement reste incertaine, et de l'impossibilité de mener les travaux durant la saison sans perte financière pour l'OL. (Avec AFP)
cela a l’aire magnifique
Mais « çà n’a que l’air(e…) » !!!!! …Comprenne qui pourra…(Il vaudrait mieux un « école de plus, non ?).