Profitant de l’essor des locations de courte durée, Welkeys a lancé depuis 2015, un vaste réseau de conciergerie. Forte de son offre premium, la société s’applique à dénicher des occupants dans l’appartement de ses clients. Avec une certaine idée de la qualité.
Qu’il semble loin le temps, où coincé entre quatre matelas gonflage, Airbnb lançait son concept d’hébergement novateur. Les méfiances, logiques mais désuètes, se sont finalement ouvertes à un vent d’optimisme. À tel point que certains propriétaires, éloignés de leur logement, n’hésite plus à faire appel à des sociétés de conciergerie pour s’occuper de leur appartement. Welkeys s’est frayé un chemin dans cet univers d’un genre nouveau. Au delà de la commercialisation pure et simple de l’appartement, Welkeys propose, dans le cadre de son offre premium, la gestion complète de ce dernier (ménage, check-up, services additionnels). « Nous faisons une visite, des photos professionnelles et un état des lieux », confie Simon Difolco. Plus besoin dès lors, d’assurer l’accueil de ses hôtes, confié à un « guest manager », ni de scruter l’agenda des réservations. Welkeys se charge de tout.
Une plateforme affaire ou grand public disponible à partir de 2 nuits minimum
Une prestation haut de gamme, qui comme son prestige l’indique, a un cout. Comptez 20% de commission pour s’offrir cette externalisation. Laquelle, reste néanmoins sous le contrôle des propriétaires. « Ils conservent un droit de regard et nous entretenons une relation directe avec eux, poursuit le directeur commercial. Nous avons lancé une application, avec un code pour suivre le calendrier des réservations ». Pleinement installé depuis 2017, sur le marché de la commercialisation d’appartements, le procédé Welkeys tend à se développer. 150 appartements lui ont déjà ouvert leurs portes. Dont treize sur la région lyonnaise. Un chiffre encore restreint, lié en partie à la qualité des biens recherchés. « Notre sélection dépend de la localisation, du type d’appartement, de leur style, des prestations qu’il y a autour », précise Simon Difolco. Si les appartements de grand standing ont ainsi les faveurs des dirigeants, certains studios trouvent – par une ingénieuse compilation de critères – grâce aux yeux de la société. MC
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