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A propos de Benoît XVI
Colères, craintes et lamentations de tout ce qui
a une parcelle de pouvoir dans notre société en
pleine décomposition depuis l'élection de Benoît
XVI. Une déliquescence qui sera perçue comme
l'amorce d' une époque de décadence par nos
arrières petits enfants. Si l'état dans lequel
nous allons laisser la planète leur permet
d'exister.
On peut comprendre cette colère. Le pape n'est
pas celui qu'ils auraient choisi. Il ne
correspond pas aux attentes de notre société.
Bigre. Comme si le message de Jésus
correspondait aux attentes de ses contemporains.
Jésus n'a cessé de leur dire des choses
dérangeantes. Tellement, qu'on a fini par le
crucifier. Aujourd'hui on se contente de tuer
médiatiquement en ricanant de toutes ses dents.
Le pape est de nos jours le seul « Puissant »
qui n'ait pas démissionné, abdiqué. Ce serait
tellement mieux s'il demandait à Serge July
et à Bruno Gaccio de redéfinir la
doctrine de l'église. Dommage, le pape s'y
refuse. Il persiste et signe. Et délivre le
message de l'Eglise. Au grand dam de nos
progressistes chrétiens toujours à humer l'air
du temps même lorsqu'il pue.
On n'est pas obligé d' adhérer à la parole du
pape, pas plus qu'à la parole d'évangile. On
n'est pas obligé de l'écouter. On n'est pas
obligé de faire ce qu'il dit. On fait comme on
veut comme on peut. Lui fait ce qu'il pense être
bien.
Dieu reconnaîtra les siens.
Toussaint Pothin, le 23 avril 2005
A
suivre, Les précisions de Gwendal Pezerat
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