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Droit de réponse de Monsieur Gérard Dupont

Suite à la chronique satirique consacrée à la publication du "Guide de l'ésotérisme à Lyon", son auteur Gérard Dupont nous prie de publier le droit de réponse suivant :

Monsieur,

Suite à l'article signé Jean Jacques Doré concernant mon livre : Le guide de l'ésotérisme à Lyon, je fais valoir mon droit de réponses en reprenant ici certains points évoqués par l'auteur.

Quand on constate l'acharnement avec lequel celui-ci s'emploie à dénigrer mon livre, on se demande si sa visite avait pour but de s'informer ou si elle était prétexte à justifier une attitude vraisemblablement de problèmes intérieurs non résolus.

Le but de mon ouvrage est de faciliter les recherches de ceux qui intéressés par l'ésotérisme et la spiritualité, voudraient aller plus avant dans ce domaine et trouver une adresse, un organisme susceptible de répondre à leur attente. Je ne prétends pas toutefois avoir fait le tour de ce que Lyon compte comme mouvement ésotériques. Que ce livre soit « un pseudo ouvrage », que le passé occulte de Lyon un « prétexte » ou qu'il s'adresse à un public « d'illuminés de tout poil », ces appréciations en disent déjà long sur leur auteur.

Que ce même auteur ait besoin de s'exciter sur le dessin de couverture ou de fumer quelque plante euphorisante pour en aborder la lecture, c'est là son affaire et libre au lecteur de partager ou non ce point de vue. On peut d'ailleurs se demander si celui-ci n'était pas déjà dans un état second lors de sa visite pour qu'il ait vu un appartement tapissé d'image bouddhistes alors que trois images de ce type y sont présentes, que son attention n'ait été attirée que par « Les fleurs du mal » de Baudelaire parmi la centaine d'ouvrages de ma bibliothèque ou bien par la seule adresse de la Maison du chanvre, boutique qui soit dit en passant, vend des produits d'hygiène, alimentaires ou textiles.

Mais la surprise ne s'arrête pas là et voilà que je cherche par la spiritualité à « surpasser ma masse corporelle ». Pourtant, celle-ci est bien intégrée dans une démarche qui inclut la totalité de l'être et je pense que la photographie de sa propre aura permettrait à notre auteur de mieux se situer par rapport aux brumes qui entourent l'être humain.

Mes centres d'intérêt m'ont confronté à différents types d'enseignement, je n'ai malheureusement pas « tout essayé » et certains de ces enseignements n'ont pas totalement répondu à mon attente. En ce qui concerne la secte à laquelle j'aurais appartenu, ce n'est là qu'une fausse interprétation de plus : j'ai effectivement été membre d'un mouvement initiatique à une époque mais ce mouvement initiatique n'a jamais été répertorié comme secte.

Concernant les sectes, il mentionne deux associations. Pour moi il y a secte lorsqu'il y a contrainte. Or à ma connaissance, ni le mouvement Raëlien ni la scientologie n'entrent dans cette catégorie (si ces mouvements sont répertoriés comme secte en France, ce n'est pas le cas dans d'autres pays). Ce qui ne veut pas dire que je cautionne tel ou tel mouvement. Dans un souci d'objectivité, les groupements décrits sont présentés tels qu'ils ne se présentent eux-mêmes et je précise dans mon introduction que chacun devra se faire une opinion. C'est cette réserve qu'une fois de plus, n'a pas su voir Jean Jacques Doré quand il parle de manque de conviction.

Je dois aussi lui apprendre que pour certains, démarche spirituelle va de pair hygiène de vie passant par une alimentation seine et naturelle, d'où la présence d'adresses de magasins bio.

Pour finir, je suggérais à notre auteur de chercher dans les pages du guide une adresse qui lui permettrait de tempérer son enthousiasme juvénile avant d'aborder un sujet qu'il ne connaît pas et de trouver l'objectivité qui semble tant lui faire défaut.

Gérard Dupont, le 29 mars 2004

A suivre, Les Affiches lyonnaises à cheval sur un D
 

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