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Service minimum pour Sardou

Que penser du concert donné par Michel Sardou sous la voûte d'acier de la Halle Tony Garnier ?... Il n'y a pas que chez les fonctionnaires de la Poste ou de la SNCF qu'on pratique le service minimum... J'ai découvert que ça existait aussi pour les concerts de variétés. Pour résumer, rien à voir avec le Sardou vu et revu à Bercy, courant autour d'une gigantesque scène centrale... galvanisé par son public.

Réserve-t-il un sort particulier à la province ? C'est ce que l'on serait amené à croire au vu de sa prestation lyonnaise : scène lilliputienne, lumière basique, jeu de scène inexistant et ambiance maison de retraite (excepté le dernier quart d'heure)... et pour couronner le tout, absence d'écran géant... Quand vous vous trouvez en haut de la tribune centrale (qui fait face à la scène), mieux vaut emporter une paire de jumelles ! Un bon conseil pour les lecteurs de Lyonpeople : n'achetez jamais les places numérotées PC à PO, car à l'arrivée, c'est la conjonctivite assurée...

Les organisateurs ont choisi de remplir au maximum la Halle au détriment du bien-être des spectateurs. C'est dans ces conditions que le terme show-business prend toute sa dimension... surtout le mot business !

Jean-Christophe Matreive, le 23 février 2001

A suivre, La Saint-Valentin : TRACE !...ton chemin .

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