Photos © Fabrice Schiff
Par Benjamin Solly
L’ex-première dame était à Bron à pour le lancement de l’opération Pièces Jaunes dans l’agglomération, mardi 14 janvier 2014.
Présidente de la Fondation des Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France, Bernadette Chirac a confirmé son engagement de 300 000 euros au titre de l’opération Pièces Jaunes à la fondation France Répit lors de sa visite à la Maison du Petit Monde. Un passage bienveillant doublé d’une belle occasion d’interroger celle qui fût première Dame pendant 12 ans aux côtés du président Chirac sur le vaudeville qui secoue l’Elysée depuis les révélations du magazine Closer. Poliment mais fermement, Bernadette Chirac n’a pas souhaité commenter la portée de la relation présumée entre François Hollande et l’actrice française Julie Gayet. « Non, je n’en pense rien », nous a-t-elle répondu sous le regard soucieux de son attachée de presse.
Quelques minutes plus tard, dans les salons de l’Elysée, François Hollande entrait dans la fosse aux lions pour sa conférence coïncidant avec ses vœux à la presse. Interrogé sur l’affaire et notamment sur le futur de sa relation avec sa compagne Valérie Trierweiler, le président promet des réponses. Mais plus tard. « Je comprends votre question et je suis sur que vous comprendrez ma réponse. Chacun dans sa vie privée peut traverser des épreuves, c’est notre cas. C’est un moment douloureux. Mais j’ai un principe, les affaires privées se traitent dans l’intimité de chacun. Ce n’est ni le lieu, ni le moment de le faire. » Et Hollande d’assurer qu’il clarifiera cette situation avant son voyage officiel aux États-Unis du 11 février prochain.
Du côté de Bernadette Chirac comme de François Hollande, aucune prise de position nette, mais du silence mis en mots. Ce silence dont de Gaulle écrivait qu’il était « la splendeur des forts et le refuge des faibles. » A vous de juger.
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