Par Benjamin Solly
Gérard Collomb semble avoir jeté l’éponge. Les Lyonnais l’ont rattrapée au vol. Suffisant pour relancer le dossier « Cité de la gastronomie » dans la capitale de la gastronomie ?
Si la municipalité n’y croit plus, les Lyonnais, a contrario, se mobilisent. A l’initiative des Toques Blanches et du mouvement citoyen « Pour la Cité de la gastronomie à Lyon » , un grand rassemblement est prévu place des Terreaux dimanche 30 septembre 2012 à 11h. Les chefs, les sommeliers, les restaurateurs et représentants des métiers de bouche, les acteurs économiques mais également les citoyens et tous les épicuriens seront présents et bienvenus pour une photo géante. Un témoignage grandeur nature de la mobilisation des Lyonnais, qui contraste avec la frilosité des collectivités locales.
En effet, Gérard Collomb n’a pas trouvé le premier euro de financement privé pour le projet de Cité de la gastronomie. Et l’a fait savoir avec force défaitisme lors de la séance du conseil municipal du 17 septembre . L’édile lyonnais envisageait le montage sur la base d’un partenariat public-privé, pour un budget d’investissement de 15 à 20 millions d’euros. Le site choisi, l’Hôtel-Dieu, devait donner à cette future vitrine des savoir-faire culinaires le lustre qui lui échoit, après le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO du repas gastronomique français. Mais sans dynamique de financement, le projet n’a jamais vraiment quitté les cartons de l’Hôtel de Ville.
Un statu quo dommageable, alors que Lyon est en concurrence avec cinq autres villes pour l’implantation de la future cité. Les candidats seront auditionnés par les représentants de la mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA) le 15 octobre prochain.
Les Toques Blanches Lyonnaises et le mouvement citoyen Pour la Cité de la Gastronomie à Lyon invitent tous les Lyonnais pour une photo sur la Place des Terreaux à Lyon, le dimanche 30/09/2012 à 11h.
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Dans l’entourage de Gégé 1er. Pour une fois, je suis entièrement d’accord avec Gégé. Y’en a marre de cette publicité produite par Marguin et ses potes autour de la gastronomie. Quand on est capable de faire de la pub pour Brake, puis de ruiner la réputation des vrais bouchons, on se calme. La vérité doit être dans l’assiette. Hélas ! que de déceptions…