Le secrétaire d'Etat à la coopération décentralisée et à la francophonie, Alain Joyandet, était à Lyon vendredi dernier dans le cadre d'un tour de France de la coopération décentralisée. Elus de gauche et de droite lui ont réservé un très bon accueil.
Rendez-vous à la Maison de la Francophonie pour lancer « Mon voisin est francophone », le mois de la francophonie dans le Grand Lyon. Hubert Julien-Laferrière, vice-président PS du Grand Lyon en charge de la coopération décentralisée, Charles Bréchard, vice-président du Conseil général du Rhône en charge de la coopération décentralisée et le député UMP Michel Terrot faisaient partie du comité d'accueil emmené par Erick Roux de Bézieux, président de la Maison de la Francophonie. Dans la foule, on notait la présence de Thierry Cornillet, député européen et président de l'Association Internationale des régions Francophones, Laure Dagorne, conseillère régionale, Jean Bonnet, consul du Nicaragua, Bruno Chiaverini, directeur des relations internationales de la CCI… Lors de la conférence de presse qui a suivi la rencontre avec les acteurs de la coopération décentralisée, le secrétaire d'Etat a eu l'occasion de défendre la liberté et l'indépendance de la presse au détour d'une question de notre confrère Denis de Montgolfier, désormais recyclé dans la chasse aux dirigeants africains corrompus. La presse française est en effet accusée par les autorités gabonaises de mener une "campagne de calomnies" contre le président Omar Bongo (lire aussi le fil people). "En France, la presse est indépendante", a souligné Alain Joyandet, interrogé sur l'exhortation lancée vendredi aux "autorités françaises compétentes" afin qu'elles "dénoncent énergiquement l'abjecte campagne de calomnies et d'insultes orchestrée par les médias français publics et privés contre la personne" de M. Bongo. "Il y a un droit": "il ne m'appartient pas à priori de restreindre la liberté d'expression", a affirmé le secrétaire d'Etat n'oubliant pas qu'il fut pendant de longues années journaliste et patron de presse.
Eric, t’aurais pas un peu grossi ?
Pauvre M. le Ministre, une réunion avec tous les has been de Lyon, y compris De Montgolfier ! La langue d’oïl a du souci à se faire.