Par Morgan Couturier
Créée en 2010, la société tassilunoise spécialisée dans les arts de la table, a décidé de faire dons de 4 800 coffrets de thé au personnel soignant des Hospices Civils de Lyon. Le but ? Apporter un peu de douceur dans un contexte pour le moins compliqué.
« C’est la galère », une galère que Jean-François Jeancolas, fondateur d’Ard’time, vit tous les jours depuis la crise du corovavirus. Mais dans ce marasme ambiant, synonyme de manque à gagner, lui et son équipe préfèrent penser à leurs prochains, en écho à ce chaste discours de Ronald Reagan, qui en son temps, estimait qu’on ne pouvait pas aider tout le monde, mais que tout le monde pouvait aider quelqu’un. De vertueuses paroles reprises à son compte par la société tassilunoise qui, au lieu de fermer le rideau, préfère « essayer de se bouger et de profiter du temps qui nous est accordé pour faire quelque chose d’utile ».
« Avec toute l’équipe, on a réfléchi sur comment remercier le personnel des hôpitaux », dixit Jean-François Jeancolas. En une semaine, l’idée d’une pause au personnel soignant a donc fait son chemin, en lui offrant une multitude de coffrets comprenant une tasse de thé et dix sticks infuseurs. « Ce n’est pas grand-chose, mais dans cette crise, on va s’en sortir tous ensemble, en étant solidaire. Alors nous avons vu avec nos partenaires et notre fournisseur de thé pour mettre en place ce coffret de thé », ajoute le dirigeant rhodanien.
Une opération que la société pourrait reproduire à l’avenir
Et s’il fut un temps question de venir en aide aux régions les plus touchées, Ard’time a finalement opté pour les Hospices Civils de Lyon et leurs quatre principaux hôpitaux (Croix-Rousse, Edouard Herriot, Mère enfant Bron et Lyon Sud, ndlr). « De par notre proximité, c’était mieux de favoriser les hôpitaux de la région », poursuit Jean-François Jeancolas, qui malgré la distribution de 4 800 coffrets, ne s’interdit pas de renouveler l’expérience dans les semaines ou mois à venir.
« Si on peut montrer notre solidarité, ce n’est que légitimité », ajoute-t-il. Cette douce attention instaurée, Ard’time veut désormais croire en des jours meilleurs, car comme l’écrivait William Feather, « en aidant les autres à réussir, on assure notre propre succès ».
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