Par Morgan Couturier
Attendue avec crainte du côté du Rhône – placé précédemment en surveillance renforcée -, l’allocution du Premier ministre, ce jeudi 4 mars 2021, offre un peu de répit aux Lyonnais.
Il était peu probable qu’elle s’améliore en si peu de temps, et pourtant, la stabilité de la situation sanitaire du Rhône a permis – au moins provisoirement – de repousser la menace d’un confinement le week-end. Selon le Premier ministre Jean Castex, le virus poursuit son développement sans que son accroissement soit « exponentiel ». Résultat, Lyon et le Rhône dans son ensemble, se sont vu accorder à minima, une semaine de répit et de sorties.
Le spectre d’un confinement demeure néanmoins actif, alors que le département 69 figure toujours parmi les zones surveillées (23 départements sont désormais placés en surveillance renforcée, ndlr). Une situation qui, si elle n’a pas conduit le chef du gouvernement à nous confiner, implique toutefois de nouvelles mesures vouées à limiter les regroupements dans l’espace public ou dans les grands magasins et ce, dès ce vendredi soir.
Fumer la chicha sur les quais, un plaisir bientôt supprimé ?
« Ainsi, les grands centres commerciaux ou grandes surfaces commerciales de plus de 10 000m2 seront fermés », a-t-il indiqué, tout en invitant les habitants à ne pas sortir de leur département. « Un conseil de bon sens » que devront appliquer les Lyonnais habitués à s’exiler en montagne ou à profiter de l’air marin.
« Privés » d’escapades hexagonales, ces derniers pourraient également être interdits de s’attarder sur les quais de Saône ou les berges du Rhône, le Premier ministre ayant convié les préfets, en concertation avec les maires, « à interdire, voire réglementer l’accès de certains sites très fréquentés pendant les week-ends ».
« Par cohérence, les préfets pourront être amenés à interdire les manifestations organisées dans l’espace public, notamment pendant les week-ends, lorsqu’elles présenteront un risque sanitaire avéré au regard de leurs conditions d’organisation », a-t-il ajouté. De fait, s’il avoue partager le besoin « de sortir et de se retrouver », de telles mesures ressemblent doucement à un confinement. Au moins peut-on sortir…
Jusqu’à quand ?
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