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En déplacement en Asie avec la délégation du Grand Lyon, le 1^er fédéral du PS du Rhône a troqué ses baguettes contre sa plus belle lame, sortie à l’attention de la maire du 1^er arrondissement.

Tout est parti d’un propos tenu le 16 juillet 2013 par Christophe Borgel sur un site d’informations lyonnais. Interrogé sur la vraisemblable candidature dissidente de Nathalie Perrin-Gilbert avec son mouvement, le GRAM, aux élections municipales de mars 2014, le secrétaire national aux élections du PS a vu rouge, menaçant d’exclusion cette dernière après le processus de désignation. Une épée de Damoclès qui n’a pas été du gout de la principale intéressée. Sur Twitter, NPG n’a pas tardé à réagir, publiant une photo de l’affiche de campagne du radical Thierry Braillard, alors candidat dissident face au duo PS/Vert Philippe Meirieu-Perrin-Gilbert lors des législatives de juin 2012 sur la 1^e circonscription du Rhône. Un visuel de campagne mangé par la présence du maire de Lyon, alors soutien de son adjoint aux Sports, sur l’affiche «  G. Collomb, candidat contre le PS en 2012 ? … Ou pas 😉 », ironise l’élu des pentes via le célèbre réseau social.

Kimelfeld manie aussi le sarcasme

Après un silence radio de la fédération PS du Rhône, le 1^er fédéral du Rhône a commenté avec un recul acide cet énième épisode de la guerre picrocholine qui se livre la gauche lyonnaise. « Nathalie Perrin-Gilbert n’est pas un sujet pour le PS », recadre-t-il à l’intention de son homologue Borgel. « C’est sans doute une anecdote pour les Lyonnais », clôt-il depuis Séoul, où le vice-président du Grand Lyon accompagne la délégation lyonnaise.