Scènes de cyclone sur la plus belle plage azuréenne. Toutes les plages de Ramatuelle ont fermé leurs portes à l’exception de Tahiti et du Club 55 qui restent ouverts à l’année.
Parmi les plus connues, Bagatelle, Les Palmiers, les Jumeaux, Nioulargo et Tabou Beach ont été rayées de la carte… Leurs concessions ont été réattribuées au profit des palaces de Saint-Tropez (La Reserve, Hôtel de Paris, La Messardière, le Byblos et l’Ermitage) qui ont été manifestement avantagés, car mieux disant financièrement parlant.
La carte postale… disparue cet automne
Voici les plages historiques (à l’exception de Tahiti et du Club 55) qui ont échappé à la disparition : Morea, Polynésie, Cabane Bambou, Les Murènes, Tropezina, Tropicana et l’Esquinade… ont eu l’obligation de démonter leurs installations entre le 1er et le 15 octobre 2018 sous peine d’astreinte de 1500 euros par jour de retard. Les survivantes devront reculer de 25 mètres.
Pour rajouter une dose de cynisme à ce spectacle de désolation, on a assisté à des scènes de pillage de la part des autochtones : plantes grasses, cactus, mobiliers… tout a été raflé. Pour la prochaine saison, 23 plages seront reconstruites et les permis de construire sont d’ores et déjà affichés. Début des travaux à partir du 1er janvier 2019 pour une ouverture à Pâques pour les plus rapides.
La concession de l’Esquinade a été renouvelée mais devra reculer ses matelas de 25 mètres
La plage des Jumeaux telle que vous ne la verrez jamais plus. La concession a été attribuée à un gros hôtelier de la place
Ses responsables Sébastien et Jean-Claude Moreu, présent depuis 32 ans, ont engagé un recours en justice : « Nous avons de réels et de légitimes doutes sur l’attribution des lots. Surtout quand on voit comme les réponses apportées brillent par leur inconsistance… » ont-ils déclaré à Var Matin.
Derniers vacanciers sur la plage de Nioulargo
La plage Shellona en cours de démontage
Fin de partie également pour Bagatelle
Paysage fantomatique sur la plus belle plage de Méditerranée
Les Palmiers en pleine saison…
Aux grafs a succédé le vandalisme ordinaire…
Le restaurant tagué
La plage tire son rideau au profit du Byblos
Les boutiques…
L’équipe de démontage sous les ordres de Philippe (casquette grise)
Les cuisines en ruines
On se croirait à Beyrouth…
Nicolas déménage les dernières bouteilles
Bagatelle au temps de sa splendeur…
…et après le début de la démolition
…et de ses trésors Dom Pérignon…
Le déménagement de son coffre-fort…
Les climatisations vont être recyclées à Saint Barth
Son mur de messages…
Les cuisines de Tabou Beach
Un cyclone semble s’être abattu sur la plage
Même punition pour Tropezina… mais sa concession a été renouvelée. Patrick et Alain feront équipe avec la Messardière
Sa fameuse terrasse au coucher du soleil…
La même terrasse en cours de démontage… Elle reculera de 25 mètres à l’entrée du parking
Son entrée mythique…
La plage de Nioulargo telle que vous la connaissiez
Cyclone asiatique sur Nioulargo ? La concession n’a pas été renouvelée…
Les bulldozers ont remplacé les vacanciers
La cuisine en cours de démantèlement
Après 37 ans d’activité, Kaled Khoudair doit faire ses adieux à sa plage
Flash-back sur vos vacances 2003. Dix ans déjà ! Pendant plusieurs saisons, Lyon People a récolté vos photos de vacances d’été. Une moisson qui s’est terminée en apothéose la dernière année avec 500 clichés publiés ! ...
Vous ne parlez pas des très nombreuses années pendant lesquelles ces plages ont pu prospérer sans réelle remise en concurrence puisque les concessions étaient attribuées pour un an . C’etait l’exception ramatuelloise par rapport a toutes les plages de France. Il y avait des raisons juridiques à cela mais les plagistes en ont profité pendant des années et des années.
Par ailleurs ne confondait pas les restaurants installés sur le domaine public avec ceux hors domaine public comme le club 55 par exemple dont seul la partie plage est concerné par la loi
Je ne pleure donc pas sur les plagistes de ramatuelle
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Vous ne parlez pas des très nombreuses années pendant lesquelles ces plages ont pu prospérer sans réelle remise en concurrence puisque les concessions étaient attribuées pour un an . C’etait l’exception ramatuelloise par rapport a toutes les plages de France. Il y avait des raisons juridiques à cela mais les plagistes en ont profité pendant des années et des années.
Par ailleurs ne confondait pas les restaurants installés sur le domaine public avec ceux hors domaine public comme le club 55 par exemple dont seul la partie plage est concerné par la loi
Je ne pleure donc pas sur les plagistes de ramatuelle