La déclaration d’intérêt général du futur Grand Stade de Lyon pourrait être annulée si le tribunal administratif suit l’avis rendu mardi par le rapporteur public, selon lequel son financement est flou, a-t-on appris auprès de l’avocat d’un riverain qui avait déposé un recours.
Ce stade, retenu pour accueillir des matches de l’Euro-2016 de football qui aura lieu en France, sera aussi celui de l’Olympique Lyonnais, club plusieurs fois champion de France. Le tribunal administratif de Lyon doit rendre sa décision d’ici un mois. "Le rapporteur public, suivant les moyens que nous avons soulevés, juge que le projet transmis au gouvernement, qui a servi de base à cette DIG, ne comporte aucune indication sur le coût de l’opération et sur son mode de financement", a déclaré le taliban vert Etienne Tête, également conseiller municipal EELV à Lyon. En arrière-plan, "le rapporteur se demande s’il n’y a pas des aides directes ou indirectes du Grand Lyon et de la commune de Décines, qui ont vendu des terrains en-dessous de la valeur du marché, ce qui pourrait être contraire au droit européen", a-t-il ajouté. L’avocat défendait mardi trois requérants, des habitants résidant à proximité du futur Grand Stade, dont deux ont vu leur demande d’annulation du DIG rejetée sur d’autres fondements. D’autres recours sont en cours d’instruction.
Le patron de l’OL, Jean-Michel Aulas, a promis de bâtir l’enceinte "sur fonds entièrement privés", pour 450 millions d’euros, la collectivité prenant en charge les seuls accès au stade pour 180 millions d’euros. L’OL a signé en ce sens, en juillet 2011, un protocole d’accord avec le groupe de BTP et de concessions Vinci dans le cadre d’un partenariat "privé/privé". Maintes fois retardé et âprement contesté, le projet de Grand Stade de 60.000 places avait fait l’objet en mai 2011 d’une déclaration d’intérêt général (DIG) par le gouvernement. Le plan local d’urbanisme (PLU) avait ensuite été révisé et un permis de construire avait été signé en février dernier. Les travaux devaient démarrer en mai-juin, pour une livraison du stade attendue pour le début de la saison 2014-2015, mais la première pierre n’a pas encore été posée. Outre le stade, OL-Land comprendra aussi un parc de loisirs, une zone commerciale, deux hôtels, un centre de remise en forme, des bureaux d’affaires et un centre d’entraînement.
L’alliance entre le Vert Tête et l’ancien du Front Meunier est étonnante mais produit ses effets : la chienlit ! Quand ouvriront-ils les yeux pour comprendre que la deuxième ville de France a besoin d’un vrai grand stade ? Gens pathétiques….
Oui au grand stade mais pas aussi loin. Les axes sont assez saturés comme ça. Pourquoi ne pas rester à lyon gerland et agrandir le stade actuel ? Au pire Vénissieux serait une excellente terre d’accueil. Pour les 2 solutions, les accès sont déjà là donc pas de coûts pour l’état en cette période difficile. Laissons l’Est respirer un peu…
OL mérite un grand stade