"Si les travaux n'ont pas commencé dans deux ans, année de la Coupe du monde, je quitterai la présidence du club et partirai ailleurs. Si pour des raisons politiques et politiciennes, il faut mener mon projet ailleurs, je le ferai", a-t-il affirmé dans les colonnes du Progrès. "J'ai déjà investi avec Cegid (l'entreprise dont il est PDG, ndlr), à Londres et en Chine. Je pourrais le refaire avec une équipe de football", a-t-il menacé. "On pourrait mettre des grues dans sept mois mais l'administration ne suit pas", a fustigé M. Aulas, qui déclare ne pas comprendre pourquoi son projet "OL Land", comprenant, outre un stade de 60.000 places et des installations sportives, un parc de loisirs, une zone commerciale, des hôtels et des bureaux d'affaires, à Décines-Charpieu (est de Lyon), est retardé, par une opposition qu'il estime modeste.
La livraison de ce projet avait été initialement prévue pour l'été 2010 avec un début des travaux en 2008 mais pour l'heure les acquisitions foncières ne sont notamment pas terminées sur le site choisi qui fait débat dans l'agglomération. Le permis de construire n'est évidemment pas délivré non plus. Jean-Michel Aulas avait admis récemment une nouvelle échéance pour 2012-2013 pour inaugurer cet éventuel équipement. Le 11 juillet dernier, le commissaire chargé de l'enquête publique avait, au terme de celle-ci, rendu "un avis défavorable à la modification du PLU (plan local d'urbanisme)", principalement en raison des réserves exprimées en termes "d'accessibilité et d'investissement public" pour ce stade privé. L'Olympique lyonnais est entré en bourse en février 2007 afin notamment de financer la construction d'un "OL Land". En novembre 2006, le site de Décines avait officiellement été retenu.
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