Les résultats des élections à la Chambre de Commerce de Lyon sont sans appel. La grande majorité des suffrages exprimés s’est portée sur la liste de François Turcas.
37 sièges pour la CGPME et 23 sièges pour le MEDEF. Tel est le score dévoilé lundi soir après une journée de dépouillement à la Préfecture. C’est donc Philippe Grillot qui occupera dès le 12 janvier prochain le fauteuil de Guy Mathiolon. Ce dernier, même s’il a le sentiment d’avoir été injustement écarté, peut avoir le sourire. « Vu comme j’en ai bavé, je ne peux que savourer la victoire » nous a-t-il assuré au téléphone. Parmi les élus CGPME, on retrouve Christophe Marguin, Bruno Tarlier, Michel Dulac, André-Ckaude Canova, Sophie Defforey, Nathalie Pradines, Fabrice Lenoir, Philippe Florentin et Alain Landais. La victoire a été fêtée dès lundi soir au Comptoir d’Alice.
C’est en revanche la déception du côté du MEDEF. Benoit Soury, sa tête de liste, n’a pas franchi le seuil de voix suffisant pour être élu. Il quittera donc la CCI dans un mois. Parmi les rescapés, Roland Bernard et Jean-Paul Mauduy parviennent à sauver leurs sièges. Ronald Sanino, Denis Roussillat, Philippe Lescarboura et Jean-Christophe Larose intègrent l’institution. Leurs coéquipiers battus n’ont pourtant pas démérité, menant une campagne de porte à porte proprement scotchante. Sans parvenir toutefois à mobiliser les abstentionnistes habituels. En effet seuls 11 455 chefs d’entreprise et commerçants ont participé au scrutin, 60% par courrier et 40% par Internet. C’est bien peu sur 60 000 ressortissants. La nouvelle équipe va donc devoir s’atteler à une tâche d’importance : faire connaître l’action de la CCI auprès des chefs d’entreprise.
maintenant que les urnes ont parlés il serait normal de voir si Monsieur Fontanel en a ………………………….. en DÉMISSIONNANT
Comment le MEDEF aurait-il pu gagner les élections en matraquant pendant la campagne qu’ils étaient des patrons dirigeants patrimoniaux alors que tout le monde sait que la majorité de leurs adhérents sont soient des mandataires sociaux faits et defaits par des Conseils d’Administration soient des dirigeants salariés. Il est déjà difficile de gagner des élections, mais renier la majorité de ses adhérents pour en gagner chez les patrons dirigeants patrimoniaux , c’était une erreur stratégique.